L'Italie est le pays des taxes. Des timbres fiscaux à gogo, aux taxes sur les allumettes, les Italiens payent plus de 100 impôts par an. Inventaire.
La Cgia de Mestre vient de répertorier les nombreux impôts, directs et indirects, qui pèsent sur les Italiens. Avec plus de 100 taxes, la note s'élève à 8.000 euros d'impôts en moyenne à payer au Fisc italien cette année. Près de 12.000 si l'on inclut les cotisations à la sécurité sociale.
Selon Paolo Zabeo, coordinateur du bureau d'études de la Cgia : « les entrées dans les caisses de l'Etat ont augmenté de plus de 80 points ces 20 dernières années, presque le double que l'inflation qui dans la même période a augmenté de 43 % ».
Deux impôts pèsent particulièrement sur le portefeuille des Italiens : l'Irpef (impôt sur le revenu des personnes physiques) et la TVA, qui représentent près de 55 % des recettes fiscales qu'empochent l'Etat.
La pression fiscale en Italie, équivalente à 29,6 % du PIB, place le pays en 5ème position de la zone euro après le Danemark, la Suède, la Finlande et la Belgique, selon l'Eurostat, Institut européen de la statistique. La France quant à elle si situe 6ème avec une pression fiscale équivalente à 28,8 % du PIB.
Quelques impôts italiens :
1 - Le plus élevé : l'Irpef (impôt sur le revenu)
2 - Celui que l'on paye tous les jours : la TVA
3 - Les plus détestés par les familles : l'Imu et la Tasi, appliquée sur les 2ème et 3ème résidences
4 - Les plus extravagants : impôts sur les spiritueux, sur les réserves mathématiques des assurances, sur la numérisation des livres et registres comptables, sur les allumettes, les sacs plastiques biodégradables, sur la bière?
5 - Ceux qui rendent une voiture encore plus chère : vignette annuelle (bollo auto), taxe relative au passage de propriété lors de la vente d'une voiture d'occasion.
L'annuaire 
L'agenda 
