La fin de l’urgence Covid-19 en Italie, avec aucun cas de nouveaux contaminés, aura sans doute des délais différents d’une région à l’autre. L’observatoire national sur la Santé livre ses estimations, après analyse des données sur deux mois.
Selon les territoires plus ou moins exposés à la pandémie, la date de sortie de crise diffèrera d’une région à l’autre. C’est ce que révèle, sans surprise, l’Observatoire national de la Santé, qui fournit ses estimations d’une « contagion zéro », sur la base d’une analyse des données fournies quotidiennement par la Protection civile entre le 24 février et 17 avril.
« En cette période, il est plus que jamais nécessaire de fournir une évaluation sur la gradualité et l’évolution des contagions, afin d’apporter le support nécessaire aux importants choix politiques des prochains jours », explique Alessandro Solipaca, directeur scientifique de l’observatoire.
L’objectif de cette analyse : identifier, non pas une date exacte, mais une date avant laquelle il est peu vraisemblable de s’attendre à une contagion zéro.
Résultat, la Lombardie et les Marques seront probablement les deux dernières régions à pouvoir espérer une absence de nouveaux vérifiés, pas avant, respectivement, le 28 et le 27 juin. Au contraire, ce seront sûrement la Basilicate et l’Ombrie qui laisseront la crise derrière elles, dès le 21 avril. Pour le Latium, les prévisions sont fixées au 12 mai ; le 21 mai pour le Piémont et la Vénétie, alors que l’Emilie Romagne et la Toscane devront sûrement attendre la fin mai.
Mais attention, ces estimations ne tiennent compte que de la période du confinement. Elles n’incluent pas les prochaines phase 2 et 3 qui marqueront le début des réouvertures de quelques activités ciblées et la circulation des personnes, bien qu’encore limitée.
L’Observatoire tient ainsi à rappeler que ladite « phase 2, devrait survenir de manière graduelle et selon des délais différents d’une région à une autre ».
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