Lundi 15 mars à Montauban, à l'occasion du 26e Sommet franco-espagnol, où se sont rendus le Président de la République Emmanuel Macron et le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, les deux nations ont réaffirmé leur "relation de confiance exceptionnelle, nourrie de liens humains très étroits", en accordant notamment divers points de collaboration et de convergence.
Le plus symbolique, la Convention relative à la nationalité entre la République française et le Royaume d’Espagne, tant attendue, qui donne à la double nationalité franco-espagnole toute sa légitimité. Comme l'indique la déclaration commune, "elle ouvre la possibilité aux ressortissants des deux pays d’acquérir la nationalité de l’autre Etat et facilitera la vie quotidienne de milliers de nos concitoyens".
"Nombre de nos concitoyens l’attendaient pour faciliter leur quotidien et vivre pleinement leur appartenance à nos deux pays", a écrit Emmanuel Macron sur Twitter. Jusqu'à présent, la double nationalité n'étant pas inscrite dans le droit français, les ressortissants de l'un des deux pays ne pouvaient théoriquement pas acquérir la nationalité de leur pays d'accueil s'ils conservaient leur nationalité d'origine, même si dans les faits personne n'a jamais été obligé d'abandonner sa nationalité. Cet accord permettra notamment aux Français qui sont installés en Espagne depuis dix ans, légalement et de manière ininterrompue, de demander la nationalité espagnole.
Nombre de nos concitoyens l’attendaient pour faciliter leur quotidien et vivre pleinement leur appartenance à nos deux pays : avec @sanchezcastejon, nous signons une convention qui ouvre la possibilité d’obtenir la double nationalité, française et espagnole. pic.twitter.com/skB2ppEKwW
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 15, 2021