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Investiture: première tentative pour Sánchez le 23 juillet

pedro sanchezpedro sanchez
Pool Moncloa / Borja Puig de la Bellacasa
Écrit par lepetitjournal.com Madrid
Publié le 2 juillet 2019, mis à jour le 2 juillet 2019

Comme prévu le chef du Gouvernement "en fonctions", Pedro Sánchez, a annoncé mardi la date prévue pour le vote d'investiture. C'est le 23 juillet prochains que les députés devront s'exprimer pour ou contre sa candidature. Dans le cas où il n'obtenait pas la majorité absolue, un deuxième vote est prévu le 25 juillet, où la majorité relative sera suffisante. 

 

Trois mois après les élections du 28 avril dernier, les Espagnols seront donc fixés sur le nom du futur chef du Gouvernement. Vainqueur du scrutin avec 123 sièges sur 350, le PSOE avec à sa tête Pedro Sánchez entend recevoir de la part du nouveau Congrès des députés les appuis nécessaires pour un nouveau mandat. 

Rien n'est pourtant gagné, le prétendant n'ayant reçu à ce jour la confirmation d'une seule voix en sa faveur, celle du député de Coalición Canaria. C'est peu et cela démontre la difficulté que connaît l'Espagne, depuis la fin du bipartisme, à se prêter au jeu des coalitions. 

Ni Ciudadanos, c'était annoncé, ni Unidas Podemos, c'est plus surprenant, n'ont accordé leur vote en faveur de Pedro Sánchez. La négociation avec le parti de Pablo Iglesias est au point mort et les 42 voix de la gauche radicale ne sont en aucun cas acquise pour le PSOE. Elles seraient de toutes façons insuffisantes pour atteindre la majorité absolue (176 voix) et une élection au premier tour. 

Au second vote, prévu pour le 25 juillet en cas d'échec le 23, l'enjeu pour Pedro Sánchez est de cumuler suffisament de votes en sa faveur pour dépasser les 147 votes du PP (66), de Ciudadanos (57) et de VOX (24), qui devraient s'exprimer en sa faveur. L'appui ou l'abstention de la gauche radicale, des partis régionaux et indépendantistes sera essentiel au feu vert du Parlement espagnol pour l'élection de Sánchez. En cas d'échec de ce dernier, le Roi devra désigner un nouveau candidat, et les députés auront jusqu'au 23 septembre pour tenter de l'élire. 

Après des élections générales en 2011, 2015 et 2016, une motion de cendure en 2018 et un nouveau scrutin le 28 avril dernier, les Espagnols devront se résoudre à retourner aux urnes le 10 novembre prochain, si les députés ne réussissent pas à s'accorder sur un candidat.