

À quelques heures de lancer son Euro, les perspectives de la Roja dans la compétition demeurent très floues. Si l’absence des cadres dans une sélection entièrement remaniée par Luis Enrique a fait grand bruit, les mauvais résultats lors des précédentes compétitions viennent également aplanir les espoirs des Espagnols.
La période 2008-2012, durant laquelle l’Espagne a été sacrée deux fois championne d’Europe et une fois championne du monde, paraît très loin. En pleine reconstruction, la Roja et son sélectionneur, Luis Enrique, auront tout à prouver et bénéficieront d’un groupe facile pour se relancer.
Luis Enrique, le selectionneur espagnol attendu au tournant
Lors de cet Euro 2020, l’Espagne affrontera la Suède (14/06), la Pologne (19/06) et la Slovaquie (23/6). Logiquement favorite du groupe E, la performance de la Roja durant la phase de groupe sera observée de près. Le sélectionneur espagnol est attendu au tournant par les journalistes espagnols et les supporters madrilènes : les choix de Luis Enrique dans la liste des joueurs emmenés pour la compétition ont été source de polémique.
Aucun joueur du Real Madrid convoqué
La nouvelle a fait grand bruit. Pour la première fois depuis la création de la Coupe du Monde et de la Coupe d’Europe -respectivement en 1930 et 1960-, aucun joueur du Real Madrid n’a été convoqué. Ni même le capitaine emblématique de la sélection, Sergio Ramos, Luis Enrique justifiant son absence par les nombreuses blessures dont le défenseur central a été victime cette saison. Pour la même raison, Dani Carvajal, défenseur latéral du Real Madrid, a été laissé sur la touche.
Le pari de la fraîcheur
Pour cette compétition, Luis Enrique a fait le pari de la fraîcheur : la Roja est la cinquième équipe la plus jeune du tournoi, avec une moyenne d’âge de 26,5 ans. Mais c’est également la quatrième équipe la plus "fatiguée" de l’Euro, avec en moyenne 2.279 minutes disputées par chaque joueur cette saison. Reste donc à voir si le manque d’expérience et la fatigue accumulée de la saison ne joueront pas de mauvais tours à la Roja.
En tous cas, Luis Enrique reste confiant : "Nous pouvons gagner cet Euro", déclarait-il au média BeSoccer.