Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Un vol Londres/Zurich fait demi-tour à cause de chaussettes à l’odeur nauséabonde

Un avion de la compagnie Swiss en volUn avion de la compagnie Swiss en vol
Flickr - Aero Icarus
Écrit par Margaux Audinet
Publié le 19 novembre 2021, mis à jour le 19 novembre 2021

Un avion de la compagnie Swiss au départ d’Heathrow à Londres a été contraint, au début du mois, à faire demi-tour en raison d’une odeur suspecte. La coupable a finalement été identifiée : une paire de chaussettes sales.

 

Nous sommes le 7 novembre 2021, et un avion de Londres à destination de Zurich appartenant à la compagnie Swiss International Airlines décolle de Heathrow. Après le décollage, une odeur nauséabonde a contraint les commandants à rebrousser chemin. Son origine ? Une paire de chaussettes sales.

 

Une paire de chaussettes cause le demi-tour d’un avion en vol

Une centaine de passagers était à bord de ce vol international. Après avoir fait état de cette odeur dans le cockpit de l’avion, la compagnie aérienne a d’abord annoncé que ce changement était prévu à cause d’une urgence médicale. Après des plaintes de la part des clients, Swiss s’est exprimée sur le sujet : « l’avion prévu pour effectuer la rotation a été contraint de retourner à Londres en raison d’une odeur de chaussettes sales dans le cockpit », rappelant tout de même que « la sécurité est la priorité ».

Mais les chaussettes ne sont pas toujours les seules à blâmer dans des cas d’odeurs suspectes ; l’histoire nous le montre. En 2015, un commandant de bord d’un avion British Airways à destination de Dubaï a pris la décision de ramener ses passagers à Heathrow à cause d’une forte odeur d’excréments.

 

Aucune indemnisation pour les passagers du vol

Selon Swiss International Airlines, qui parle de « circonstances exceptionnelles », cet incident « inévitable » ne saurait donner lieu à une indemnisation, suivant le règlement européen. Les règles dictées par l’Europe imposent un dédommagement de 250 à 600€ (selon les cas) si les passagers « subissent un retard ou une annulation de vol, une surréservation ou un refus d’embarquement », ce qui n’a pas été le cas dans cette affaire de chaussettes.