

Plusieurs grandes enseignes comme Sainsbury's, la Co-op ou encore Lidl s’inquiètent des conséquences d’un « hard Brexit ». Leurs responsables évoquent déjà des pénuries alimentaires et des hausses de prix record. C’est surtout du manque de produits frais dont il est question. « Nos chaînes d'approvisionnement sont étroitement liées à l'Europe : près du tiers de la nourriture que nous mangeons au Royaume-Uni provient de l'UE » expliquent-ils. En mars-avril, la situation est encore plus critique car les produits britanniques sont absents des rayons. En effet, 90 % des laitues, 80 % des tomates et 70 % des fruits proviennent de l'Union européenne à cette époque de l'année. « Comme ces produits frais sont périssables, ils doivent être rapidement transférés des producteurs à nos magasins ». Avec les problématiques liées aux nouveaux contrôles frontaliers, il est facile de comprendre leurs inquiétudes.
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