De nouvelles données ont révélé que la politique menée au sein de la capitale pour réduire le taux de dioxyde d’azote (NO2) a été cinq fois plus efficace que celle menée dans le reste du pays.
Le maire de Londres s’est félicité des « immenses pas » faits dans la capitale pour réduire la pollution de l’air depuis son élection en 2016. Cette déclaration de Sadiq Khan est intervenue en réponse aux vérifications sollicitées par le comité national pour l’environnement, l’alimentation et les affaires rurales, qui souhaitait inspecter l’efficacité des différentes politiques environnementales menées dans le pays.
« Je suis fier de l’amélioration spectaculaire de la qualité de l’air, avec des réductions du NO2 en bordure de route et dans le centre de Londres qui sont cinq fois supérieures à la moyenne nationale. »
Des progrès notables
En 2016, le taux de dioxyde d’azote toxique de l’air dépassait la limite horaire autorisée de plus de 4 000 heures. Un taux réduit de 97% en 2019.
Des améliorations significatives qui seraient le fruit d’une politique locale plus que nationale, si l’on en croit les données du gouvernement qui montrent que peu de progrès ont été réalisés à l’échelle nationale au cours de la même période. Le maire de Londres s’est donc félicité d’avoir su entreprendre des mesures spécifiquement adoptées pour la capitale, en allant même dans bon nombre de cas au delà des recommandations émises par le gouvernement.
Neutralité carbone
Sadiq Khan s’est engagé à atteindre la neutralité carbone dans la capitale d’ici 2030, soit 20 ans plus tôt que l’objectif visé par le gouvernement britannique.
Il appelle les ministres à suivre l’exemple de Londres et à modifier le projet de loi sur l’environnement pour donner aux villes britanniques plus de pouvoirs et de financement.
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