Anticiper une prochaine recrudescence des cas de coronavirus grâce à des données de recherches internet ? C’est bien là tout l’objet d’une étude menée par l’University College de Londres (UCL). D’après cette dernière, les épidémiologistes seraient en capacité de repérer un pic épidémique 17 jours avant que celui-ci ne survienne grâce à l’analyse des recherches internet des internautes.
Un certain nombre de recherches contenant les termes « perte de l’odorat » ou « rougeurs de la peau » pourraient annoncer une future vague du coronavirus. Cette méthode reliée aux symptômes du virus est déjà utilisée chaque année pour la grippe saisonnière. « Détecter des urgences sanitaires comme celle de la pandémie le plus tôt possible pour agir le plus tôt possible constitue notre meilleure chance pour les contrer », a déclaré le professeur Michael Edelstein, co-auteur de cette étude.
Le dispositif a déjà été appliqué en prouvant son efficacité dans plusieurs pays comme les États-Unis, l’Afrique du Sud, ou encore l’Italie. Selon l’équipe derrière l’étude, cette technique non conventionnelle va continuer de s’intégrer dans les systèmes de recherche épidémiologique, et ce dans le respect de la vie privée des internautes.
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