Hausse du prix de l’immobilier et des taxes sur les entreprises, conflits entre résidents et promoteurs… Les pubs londoniens, éléments phares du patrimoine anglais, mettent les uns après les autres, la clef sous la porte ! Un quart des pubs de la ville ont fermé depuis 2001 (soit 12 000) et les quartiers de Londres Barking & Dagenham et Newham ont perdu plus de 50 % de leurs pubs pendant cette même période.
Une prise de conscience sociale, mais aussi politique émerge face à cette situation inquiétante, avec notamment le maire de Londres qui s’engage à protéger les pubs de la capitale.
Parmi ces initiatives, les promoteurs devront veiller à ce que chaque nouveau développement résidentiel, construit près des points de vente existants, soient correctement insonorisés, minimisant le risque de plaintes face au bruit.
En plus de protéger les sites préexistants, Sadiq Khan incite les arrondissements à reconnaître l'importance des pubs en tant que lieux sociaux et culturels et à soutenir les propositions visant à en construire de nouveaux. Le maire veut que le gouvernement et les autorités locales suivent son exemple. En réduisant les taxes sur les entreprises, qui accablent les propriétaires de pubs de factures croissantes, et en envisageant de prolonger les heures d'ouverture, pour les aider à augmenter leurs recettes.
Ce plan répond, selon le maire de Londres, à une nécessité qui va au-delà du souci économique. Il déclare, « à Londres, les pubs sont au cœur de nos communautés, ils ont une valeur historique et devraient être protégés par les autorités locales afin de protéger le caractère unique de la capitale. »
Julia Goigoux
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