Édition internationale

EM Normandie, focus sur un parcours de l’excellence à Oxford

La rentrée, c’est toujours un moment particulier, encore plus lorsqu’elle se déroule à Oxford. Dans cette ville emblématique du savoir, le campus de l’EM Normandie a posé ses valises, depuis 2014. Nous sommes partis à la rencontre de ses dirigeants et de ses étudiants pour comprendre ce que signifie vraiment “étudier à Oxford” et découvrir comment l’excellence à la française s’épanouit au cœur de la tradition oxfordienne.

La cérémonie de rentrée de l'EM NORMANDIELa cérémonie de rentrée de l'EM NORMANDIE
La cérémonie de rentrée de l'EM NORMANDIE, à Oxford
Écrit par Ewan Petris
Publié le 15 octobre 2025, mis à jour le 17 octobre 2025

Il est tout à fait possible d’étudier à Oxford, l’un des quartiers universitaires les plus prestigieux du monde. L’EM Normandie, école de business et de management, offre parmi ses cursus (Caen, Le Havre, Paris, Dubaï, Dublin), une expatriation unique en France, à Oxford. Nous sommes allés à leur rencontre et avons découvert ce que voulait signifier : “étudier à Oxford”.

 

Oxford, l’esprit universitaire ouvert au monde

 

Oxford. Rien que le mot suffit à faire briller les yeux de milliers d’étudiants, mais aussi de recruteurs. Ville mythique, avec ses briques, ses vélos, ses églises et ses rues parsemées d’étudiants en longues toges noires. C’est ici que l’EM Normandie a trouvé le décor idéal pour ancrer son campus britannique, quelques années plus tôt, en 2014, avec un objectif clair : offrir à ses étudiants une expérience de management internationale au cœur du temple mondial de la connaissance.

 

oxford ville universitaire

 

“En onze ans, nous avons monté une école, de nos mains”, résume Miriam Schmidkonz, directrice du campus, sourire tranquille. À ses débuts, l’EM Normandie n’occupe qu’un demi-étage. Aujourd’hui, le campus, sur plusieurs étages, compte treize collaborateurs, huit salles de cours et accueille près de 220 étudiants par an. “Nous proposons désormais l’intégralité du programme Grande École, de la première année post-bac à la dernière année de spécialisation”, reprend la directrice. Pour cette dernière année, certaines spécialisations uniques attirent les étudiants, notamment le Banking, Finance and FinTech. Il s’agit de la seule spécialisation proposée exclusivement à Oxford, et elle a toute sa raison d’être ici, aux portes de Londres, dans un environnement où la finance, la technologie et l’innovation sont un essentiel. Miriam parle “d’école dans l’école”, où tout est à taille humaine, où l’équipe connaît chaque étudiant, et où l’international n’est pas un slogan, mais une réalité vécue au quotidien. 


 

“Oxford, ça sonne comme un mot magique.”

 

À l’heure de rencontrer les étudiants sur le site, une question nous taraude : “Qu’est-ce que cela fait d’avoir Oxford écrit sur le CV ? “Eh bien… C'est génial, très honnêtement”, répond Jasmine, étudiante en troisième année. Le ton est sincère, presque incrédule malgré l’expérience de l’étudiante. Pour beaucoup, la première impression se résume à ça : le vertige d’un nom. “Les gens me félicitent dès que je le dis. Oxford, ça sonne comme un mot magique.”

 

Mais derrière le prestige, l’expérience se vit au quotidien. “Quand je suis arrivée, j’ai eu cette sensation étrange qu’Oxford était un petit Paris”, poursuit-elle. “On marche et s’arrête tous les vingt mètres pour dire ‘waouh’, il y a tellement de choses à voir, de bâtiments magnifiques et une ambiance un peu intemporelle… Nous nous y sentons bien, sans être dépaysés.” Même son de cloche du côté de la directrice qui confirme : “À l’origine, l’école cherchait un local à Londres. Et un agent immobilier a dit : ‘J’ai mieux : à Oxford’”, raconte-t-elle, amusée. “C’était un choix ultra-stratégique au final, car dans notre métier, être à Oxford est une marque. Quand nous y sommes, il y a une obligation morale d’être au niveau.”

 

Les locaux de l'EM Normandie à Oxford
Une salle de classe de l'EM Normandie, à Oxford

 

Le prestige du nom, l’exigence d’une équipe à bord

 

Pour Baptiste Houel, 21 ans, qui a déjà passé plusieurs années sur le campus, le constat est simple : “Ici, j’ai constamment ce sentiment d’être la personne la moins intelligente dans la pièce. C’est extrêmement stimulant. Nous croisons des gens brillants, inspirants et passionnés. Un tiers des Premiers ministres britanniques sont passés ici !”

 

Plus surprenant encore, le campus semble faire la passerelle entre la rigueur académique à la française (et ses devoirs de maison, notamment…) et la pédagogie britannique. “Il y a une forte double culture”, explique Baptiste. “Les professeurs viennent d’un peu partout, et beaucoup ont une vraie expérience professionnelle avant d’enseigner. Ça change tout parce que nous apprenons à réfléchir, à dialoguer.” L’enseignement 100 % en anglais est aussi une signature forte du programme. “Dès la première année, tout se fait en anglais : les cours, les mails, les présentations, et tout le monde s’adapte”, note Miriam, la directrice. Elle qui parle 3 langues couramment ne le sait que trop bien : “Au début, c’est intimidant, mais au bout de quelques semaines, on se surprend à penser en anglais.”


 

les étudiants de l'EM Normandie

 

Étudier à Oxford, plus formateur qu’un cursus à Londres ?

 

Paradoxalement, si le nom Oxford attire, ce sont souvent les rencontres que retiennent les jeunes : “Mes amis ici sont devenus ma famille”, confie Baptiste. “Nous étions soixante-dix à débarquer à 18 ans dans une ville que nous ne connaissions pas, forcément, ça crée des liens très forts.” Même sentiment du côté de Jasmine, revenue sur le campus après une première expérience réussie : “Ce que j’aime le plus est la gentillesse des gens. Un jour, j’ai glissé dans le bus et deux petites mamies se sont précipitées pour m’aider ! Vous ne verrez jamais ça ailleurs !”


D’ailleurs, cette bienveillance est aussi ancrée dans le suivi pédagogique : “Les étudiants ne sont jamais livrés à eux-mêmes, il y a toujours quelqu’un pour les accompagner.” Et puis, il y a ces cérémonies de début et fin d’année, dans une église et un pub du centre, devenues une tradition. “C’est toujours très émouvant, car certains étudiants pleurent et d’autres cherchent déjà à revenir,” détaille la proviseure.


 

Miriam directrice de l'EM Normandie
Miriam Schmidkonz, directrice du campus & Mark Lygo (61st Lord Mayor of Oxford)

 

Et après Oxford ? 

 

Pendant leur cursus, beaucoup se découvrent de nouvelles vocations. “J’étais venu pour faire du commerce, sans idée précise", raconte Baptiste. "En suivant des cours de finance, j'ai finalement trouvé ma voie. Aujourd’hui, je veux faire du conseil financier.” En revanche, tous s’accordent à définir cette expérience comme un tournant. “Partir à l’étranger est ce qui m’a le plus fait grandir”, résume Baptiste. “Il s’agit là du plus gros atout de mon CV, mais surtout de mon parcours personnel.”

 

Et à ceux qui hésitent encore à franchir le pas, le message du futur conseiller en finance est clair : “Partez. Allez découvrir le monde. Même s'il s’agit d’un campus français à l’étranger, vous sortez de votre zone de confort, apprenez à vous débrouiller, à vous ouvrir.”

 

Quelques chiffres sur l’EM Normandie Oxford : 

Année d’ouverture : 2014
Une équipe de 13 collaborateurs permanents
Environ 220 étudiants par an
Programmes proposés : intégralité du Programme Grande École (de la 1re à la 5e année)
Spécialisation exclusive : Banking, Finance and FinTech (5e année)
Plus de 15 nationalités représentées
Durée moyenne d’un trajet Oxford-Londres : 50 minutes
Oxford, ville classée 2e en termes de sûreté au Royaume-Uni


 

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