

Près de 500 firmes de "fintechs" britanniques (ndlr: technologie financière) ont reçu un mail surprenant de la Banque de France. Le mail envoyé le 12 juillet les dirige vers un questionnaire en ligne intitulé "Vos intentions concernant la continuité de vos activités en France post Brexit"
Le questionnaire comprend des questions du type: quel endroit l'entreprise compte-t-elle choisir comme base dans l'Espace Économique Européen? À quelle date estime-t-elle pouvoir commencer à opérer dans l'Union Européenne?
Comme le rappelle la Banque de France; les près de 5,500 entreprises des services financiers britanniques bénéficient de "passport rights" les autorisant à conduire leurs opérations dans l'UE sans licence européenne. Ces droits doivent cependant expirer fin 2020.
Nombre d'entreprises dans l'industrie de la "fintech" ont déjà anticipé leur demande d'autorisation européenne. La société d'alternative bancaire digitale Revolut a elle choisi de postuler à une license bancaire en Lituanie.
Tandis que les entreprises prennent conscience des potentielles divergences régulatoires à venir après le Brexit, "la course pour devenir le centre européen de fintech s'accélère" selon Richard Hay, responsable fintech au cabinet Linklaters.
Akila QUINIO
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