Londres fait face à une crise du logement, un gros risque pour les hôtes ukrainiens

"Londres a une longue histoire avec le fait d'offrir un refuge à ceux qui fuient la guerre et la persécution, et les arrondissements sont fiers de jouer un rôle clé en accueillant les Ukrainiens dans la capitale", a déclaré Grace Williams, responsable des questions d'asile et de réfugiés des élus de Londres.

Cependant, le Comité des comptes publics met en garde contre le risque de sans-abrisme qui est susceptible d'augmenter à mesure que les arrangements entre les hôtes ukrainiens et leurs parrains britanniques prennent fin ou échouent.

L’impossibilité de fournir des logements aux réfugiés ukrainiens

“La pénurie de logements abordables rend extrêmement difficile de trouver un logement adapté à tous ceux qui en ont besoin”, affirme Grace Williams. Offrir des logements aux Ukrainiens reste une priorité, le sans-abrisme étant envisagé comme

Le pire scénario imaginable et constituant une préoccupation sérieuse pour tous les arrondissements. 

Depuis février 2022, 1930 ménages ukrainiens à Londres sont soit à risque de devenir sans-abri, soit déjà dans une situation de précarité. Grace Williams demande ainsi plus d’infrastructures : "Avec le conflit qui se poursuit et les pressions sur le logement à Londres, ce défi ne disparaîtra pas. Les arrondissements continueront de faire tout leur possible pour aider les réfugiés ukrainiens à trouver un logement adapté.”

Aucune aide financière supplémentaire n’a été accordée aux Ukrainiens

Sur les 1930 ménages, 320 sont actuellement hébergés temporairement par les autorités locales en raison de ruptures de parrainage ou de logements inadéquats à leur arrivée. Parmi eux, 740 bénéficient du Family Scheme, pour lequel il n'y a pas de financement tarifaire disponible. Le financement actuel est utilisé pour aider les Ukrainiens à couvrir les dépôts, le premier loyer, les meubles, et les frais de déménagement.

Au-delà de la problématique ukrainienne, Londres fait actuellement face à la pire crise de sans-abrisme du pays, avec plus de 170.000 résidents vivant dans un hébergement temporaire, soit environ un cinquantième de la population de la capitale, selon les estimations des élus locaux.