Des essais cliniques seraient en cours notamment en Belgique et aux Etats-Unis, portant sur 60 volontaires adultes âgés de 18 à 60 ans, afin d’expérimenter la première pilule conçue par le laboratoire Pfizer pour vaincre le coronavirus SRAS-CoV-2. Si le traitement se révèle concluant, la disponibilité de cette solution pourrait être entérinée dès la fin 2021.
La semaine dernière, le gouvernement britannique annonçait la mise en place d’ "unités spéciales de travail" focalisées sur les solutions antivirales. Objectif : déterminer la viabilité d’un potentiel investissement dans de tels produits médicamenteux.
Un nouveau type de traitement : guérir plutôt que prévenir
Ce serait une première dans la lutte contre le virus : après avoir déjà introduit sur le marché l’un des premiers vaccins à la technique révolutionnaire de l’ARN messager, les laboratoires américains Pfizer pourraient à nouveau frapper fort.
Contrairement au sérum vaccinal qui doit intervenir à titre préventif, préalablement à toute infection au Covid-19, la pilule médicamenteuse pourrait être prise dès l’apparition des premiers symptômes.
Les scientifiques espèrent que la molécule utilisée dans le comprimé puisse attaquer directement la « colonne vertébrale » de la souche infectieuse, l’empêchant ainsi de se développer dans notre nez, gorge ou encore dans nos poumons. Ce même type de molécule a d’ailleurs permis d’endiguer la propagation d’autres virus tels que le VIH ou l’hépatite C.
Boris Johnson déclarait il y a quelques jours qu’il était nécessaire d’ “apprendre à vivre avec cette maladie”. En ce sens, il espère, notamment par le biais de ses unités spéciales de travail antivirales, pouvoir proposer aux Britanniques des pilules afin de traiter le Covid-19 à domicile cet automne, le but étant de pouvoir décharger au maximum les hôpitaux.
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