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COUPE DU MONDE - Femme de footballeur, tu gênes ?

Écrit par Lepetitjournal Londres
Publié le 10 avril 2014, mis à jour le 11 avril 2014

 

Les femmes et petites amies des joueurs des équipes nationales anglaise, française et brésilienne sont traitées différemment par les médias. A l'approche de la Coupe du Monde au Brésil, concentrons nous un instant, suite à l'annonce anglaise de la fédération de football, sur les femmes de footballeurs. 

 

(photo AFP)


Les WAGS anglaises jugées trop distrayantes

Adulées, scrutées ou tancées, les WAGS (Wifes And Girlfriends) des footballeurs anglais font le bonheur des tabloïds locaux. Les femmes ou les compagnes des joueurs sont en effet devenues depuis quelques années des stars à part entière et ont réussi à faire fructifier un véritable business. Les Anglaises sont les reines en la matière et la presse tabloïd s'en délecte.

Ainsi, Coleen Rooney, femme de Wayne, l'attaquant de la sélection aux trois lions et de Manchester United, participe à un show télévisé et tient une chronique régulière dans un magazine. Son amie Alex Curran, mariée au capitaine emblématique de Liverpool, Steven Gerrard, a lancé un parfum et pose régulièrement pour des magazines de mode grâce à sa plastique avantageuse. 

Toutefois, le vent semble en train de tourner puisqu'initialement conviées par la Fédération anglaise à participer à la tournée aux Etats-Unis (Miami) pour préparer le Mondial au Brésil, les WAGS ont finalement vu ce privilège annulé. Éliminée prématurément du Mondial en 2006, l'Angleterre ne veut pas revivre le même camouflet au Brésil (12 juin-13 juillet), c'est pourquoi la Fédération anglaise a décidé de mettre tous les atouts de son côté.

Les femmes des joueurs pourront quand même se rendre à Miami puis au Brésil, mais elles devront le faire indépendamment de la FA, donc par leurs propres moyens. Pour rappel, les WAGS avaient été très critiquées par les médias pour avoir perturbé les joueurs anglais lors du Mondial 2006, sur le camp de base Baden-Baden en Allemagne. 

Les femmes des Bleus bien moins médiatisées 

Si en Angleterre, le couple star et glamour Posh and Beck (Victoria et David Beckham) avait agi en véritable détonateur médiatique pour l'intérêt porté aux épouses et petites amies de footballeurs, la France n'a jamais connu un phénomène aussi prononcé. S'il est vrai que le top-model et actrice Noémie Lenoir (ancienne épouse de Claude Makalélé) et Adriana Karembeu (ex de Christian) ont parfois fait les choux gras de la presse people, rien à voir avec le constat bombardement médiatique encouru outre-Manche.

La presse à scandales française s'est par contre emparée avec délectation de la sordide affaire Zahia. Ce mélo judiciaire a connu son dénouement  fin janvier lorsque Franck Ribéry et Karim Benzema furent relaxés. Il leur était reproché d'avoir eu recours aux services de l'ancienne escort-girl quand elle était mineure.

Il ne faut néanmoins pas négliger le pouvoir de nuisance des femmes de footballeurs de l'équipe de France. L'ancien international français Sidney Govou l'a avoué dans son autobiographie. Les joueurs de l'équipe de France ne sont pas les seuls à avoir semé la pagaille lors du funeste Mondial sud-africain en 2010 : "Certaines ont divisé le groupe. Avec des petites phrases des unes envers les autres dans le genre: mon mari doit jouer comme ceci, car il est dans un grand club, regardez ces paysannes. Il y a même eu des concours de sacs Vuitton", a révélé l'ancien Lyonnais.

Pour les joueurs brésiliens, du sexe oui mais du sexe "normal"

Le sélectionneur de l'équipe du Brésil a, quant a lui, donné de strictes consignes à ses joueurs en vue du Mondial. Le "sexe normal", d'accord, mais pas d' "acrobaties": c'est la consigne que Luiz Felipe Scolari donne à ses joueurs pour la Coupe du monde disputée à domicile (12 juin-13 juillet).

Le coach surnommé Felipao s'est expliqué en ces termes : "Si c'est du sexe normal, d'accord. Si c'est normal, c'est normal, ce n'est pas s'envoyer en l'air trop haut. Normalement, les relations sexuelles normales sont faites de manière équilibrée, mais il y a certaines formes, certaines manières et d'autres personnes qui font des acrobaties. Et ça, non". Pour éviter tout désagrément, le centre d'entraînement de la Seleçao, la Granja Comary à Teresopolis (sud-est du Brésil), comporte ainsi des chambres individuelles pour les joueurs, de quoi éviter la tentation de trop s'épuiser avec leur femmes et petites amies.

Florent Gazon (www.lepetitjournal.com/londres) vendredi 11 avril 2014

lepetitjournal.com londres
Publié le 10 avril 2014, mis à jour le 11 avril 2014