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Alexandre Holroyd heureux de « l’allégement du dispositif sanitaire à la frontière »

Le député Alexandre Holroyd défend les droits des Français de l'étranger à l'assemblée nationaleLe député Alexandre Holroyd défend les droits des Français de l'étranger à l'assemblée nationale
Écrit par Laurent Colin
Publié le 14 janvier 2022

Joint dans la journée au téléphone, Alexandre Holroyd, député des Français de l’étranger, se réjouit de l’allégement conséquent des mesures spécifiques de contrôle sanitaire aux frontières. Il faut dire qu’il s’est beaucoup démené pour cela.

 

Après avoir durci les conditions d'entrée sur le territoire pour les personnes arrivant de Grande-Bretagne en fin d'année, le gouvernement français vient d’annoncer un assouplissement des règles sanitaires en vigueur, et ce à compter du vendredi 14 janvier. Comme nous vous le précisions déjà hier, il s’agit surtout, pour les personnes vaccinées, d’abandonner la notion de « motifs impérieux » nécessaires pour gagner le sol français et de ne plus imposer un isolement obligatoire à l’arrivée dans l’Hexagone. Cependant, les voyageurs arrivant du territoire britannique sont toujours appelés à fournir le résultat négatif d’un test au Covid-19 (PCR ou antigénique) datant de moins de 24h.

 

Pour les voyageurs non vaccinés, le gouvernement précise que « les déplacements en provenance ou à destination du Royaume-Uni seront autorisés sous réserve de pouvoir justifier d’un motif impérieux valable pour les pays rouges ». Avant d’arriver en France, ces mêmes voyageurs devront continuer de s’enregistrer sur la plateforme numérique « éOS passager » permettant notamment de renseigner l’adresse de leur séjour en France et d’observer une quarantaine stricte de 10 jours au lieu désigné, contrôlée par les forces de l’ordre.

 

Une décision très importante pour les Français vivant au Royaume-Uni

Les mesures mise en place mi-décembre étaient « des mesures de précaution ». Il était en effet alors impossible de tout connaître du nouveau variant Omicron, de sa viralité et de sa dangerosité. « Immédiatement, nous nous sommes mobilisés, mon équipe et moi-même, pour répondre aux interrogations des Français concernés » indique Alexandre Holroyd. Car une décision peut avoir des incidences multiples pour des personnes qui vivent des situations différentes, comme les Français accompagnés d’un conjoint étranger ou les personnes appelés à faire des allers-retours fréquents entre les deux pays.

Il fallait très vite essayer de clarifier les choses, tant pour les voyageurs pouvant être piégés à la frontière que pour les opérateurs de transport dont Eurostar, Air France… Il y a alors un vrai travail de fond à mener pour faire la jonction entre les commentaires qui me remontent du terrain - les messages arrivent par milliers - et les différents ministères concernés afin de faire en sorte que les demandes soient entendues et de simplifier le plus possible la vie des Français ».

 

Une mobilisation des représentants des Français de l’étranger qui a fini par payer

Et Alexandre Holroyd de poursuivre : « En même temps, lorsque nous nous sommes aperçus que la situation épidémiologique évoluait favorablement tant en France qu’au Royaume-Uni, nous avons essayé de démontrer que le dispositif en place n’avait plus de raison d’être. Il a fallu rencontrer toutes les parties prenantes, le ministère de la santé, le ministère de l’intérieur, le cabinet du Premier ministre, le cabinet du Président de la république pour tenter de les convaincre, chacun selon leur prisme, que la levée des mesures sanitaires n’engendrait pas de risque, mais était plutôt cohérente avec la situation du moment. Ce travail se fait en bonne intelligence avec le gouvernement, mais il faut également un député présent, capable de reporter tout en haut de l’Etat ce que les Français du Royaume-Uni vivent au quotidien. Je me pose un peu en courroie de transmission. Je n’opère évidemment pas tout seul. Je suis en liaison permanente avec le Consulat et l’Ambassade de France à Londres. Je fais des points réguliers notamment avec les services du Consul général qui essaient de faire de leur mieux dans une situation très difficile. Ils prennent aussi le pouls de la population française et font remonter les informations à travers leur canal, c’est-à-dire le Quai d’Orsay. Nous parlons ici de la mobilisation d’un vrai collectif ! J’ai toujours été convaincu que tout le monde se porte mieux lorsque les élus et l’administration travaillent conjointement.

Toute cette énergie a finalement porté ses fruits et c’est un bon point pour nos concitoyens ».

 

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