Écrit par Lepetitjournal Londres
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 13 novembre 2012
L'humour new-yorkais de Woody Allen faisait escale à Fulham ce week-end avec deux représentations d'Adultères. La mise en scène de la compagnie Lunidéa a emmené les spectateurs dans la valse d'un marivaudage amoureux sur fond de mensonges et de faux-semblants
Sur scène, il y a cet appartement bien propre et ces piles de livres soigneusement rangées, symboles d'un confort matériel et émotionnel que seul le cri des oies sauvages vient parfois troubler. Mais la maison cache tant bien que mal des secrets, et il suffira de gratter derrière la cheminée pour voir s'étaler une réalité nettement plus salée.
Un vaudeville contemporain
Sexe, tromperie, mensonge et quête du pardon : les trois couples déballent leurs secrets dans la plus pure tradition des comédies de Woody Allen. Pendant plus d'une heure, les répliques du plus névrosé des scénaristes américains font mouche. Le public rit d'un humour noir, jaune, absurde mais toujours tendre, servi par les sept comédiens amateurs qui prennent plaisir à jouer sur scène.
Parfois les voix manquent d'assurance, les intonations vacillent à la fin d'une réplique culte, mais les répétitions bien rodées depuis plus d'un an donnent au groupe une vraie cohésion. La mise en scène oscille elle entre décors sobres et efficaces, qui donnent à la pièce une vraie légitimité, et créations personnelles comme autant de coups de pouce à la poésie du texte.
Après une heure et demi de voyage dans les désirs et les sentiments des personnages, le public retourne à la grisaille londonienne. "Woody Allen nous a transporté à New York le temps d'une soirée pleine de rebondissements, commente Aurélie Brandy, lauréate du jeu-concours organisé par Lepetitjournal.com. La pièce parle d'un d'une sujet très contemporain qui est traité dans la tradition du vaudeville avec humour et philosophie, et interprété avec passion par une belle troupe d'amateur."
Alexia Eychenne (londres@lepetitjournal.com) mardi 30 juin 2009
Lire aussi dans nos archives: "Woody Allen en français pour trois soirs à Fulham Broadway"
(photo Lunidéa)
Une tempête de sentiments en écho au ciel orageux qui dominait Londres ce week-end, voilà ce qu'ont trouvé samedi et dimanche soirs les spectateurs d'Adultères. Sous les lustres du Town Hall de Fulham Broadway, plusieurs centaines d'entre eux assistaient, en famille ou entre amis, à la pièce de Woody Allen, mise en scène par la compagnie Lunidéa.Sur scène, il y a cet appartement bien propre et ces piles de livres soigneusement rangées, symboles d'un confort matériel et émotionnel que seul le cri des oies sauvages vient parfois troubler. Mais la maison cache tant bien que mal des secrets, et il suffira de gratter derrière la cheminée pour voir s'étaler une réalité nettement plus salée.
Un vaudeville contemporain
Sexe, tromperie, mensonge et quête du pardon : les trois couples déballent leurs secrets dans la plus pure tradition des comédies de Woody Allen. Pendant plus d'une heure, les répliques du plus névrosé des scénaristes américains font mouche. Le public rit d'un humour noir, jaune, absurde mais toujours tendre, servi par les sept comédiens amateurs qui prennent plaisir à jouer sur scène.
Parfois les voix manquent d'assurance, les intonations vacillent à la fin d'une réplique culte, mais les répétitions bien rodées depuis plus d'un an donnent au groupe une vraie cohésion. La mise en scène oscille elle entre décors sobres et efficaces, qui donnent à la pièce une vraie légitimité, et créations personnelles comme autant de coups de pouce à la poésie du texte.
Après une heure et demi de voyage dans les désirs et les sentiments des personnages, le public retourne à la grisaille londonienne. "Woody Allen nous a transporté à New York le temps d'une soirée pleine de rebondissements, commente Aurélie Brandy, lauréate du jeu-concours organisé par Lepetitjournal.com. La pièce parle d'un d'une sujet très contemporain qui est traité dans la tradition du vaudeville avec humour et philosophie, et interprété avec passion par une belle troupe d'amateur."
Alexia Eychenne (londres@lepetitjournal.com) mardi 30 juin 2009
Lire aussi dans nos archives: "Woody Allen en français pour trois soirs à Fulham Broadway"
Publié le 1 juillet 2009, mis à jour le 13 novembre 2012
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