Où les Londoniens aiment-ils flâner, faire bronzette et voire même se baigner ? Réponse sans équivoque : Brighton. C'est à moins d'une heure en train, et quel que soit le temps, cette ville respire les vacances. Si on allait voir la mer ?
(Photo LR) - Brighton et son front de mer
Pour se rendre à Brighton, il suffit de prendre un train à London Bridge ou Victoria. A peine le temps de savourer la verdure anglaise que le terminus sonne le glas de nos rêveries. Bienvenue à Brighton, lieu de villégiature estivale et de fêtes nocturnes.
En sortant de la petite gare, on remarque tout de suite les rues escarpées en pente. Et tout au bout de l'horizon, un pan de l'océan qui se dessine. C'est tout droit. Brighton-plage, c'est d'abord une vue imprenable sur la mer. Et comme nous sommes en Angleterre, oui, elle est froide. Glacée même. Ce qui n'empêche nullement de téméraires nageurs d'affronter les petites vagues.
La plage en elle-même est spacieuse et propre mais remplie de cailloux. On oublie de suite les longues marches aux pieds mouillés dans le sable chaud et on garde ses chaussures.
A ne pas manquer : Brighton Pier, le long ponton qui fait la célébrité de la ville. Tout au bout, les manèges et attractions, présents de manière permanente - à défaut de se rouler dans l'eau, on se lance dans le grand huit.
Une BD géante
Brighton se visite facilement à pied : on aime à se perdre dans les petites rues étroites qui regorgent de magasins et de restaurants en tous genres. Les murs sont tous très colorés, voire même pour certains taggués avec beaucoup de talent et d'emphase. Flâner dans les rues fait alors penser à une bande dessinée géante que l'on parcourt de l'intérieur.
Les magasins - et leurs vendeurs - sont plutôt branchés : déco exotique, vêtements éthiques, librairies indépendantes, épiceries bio... Côté visites, le Royal Pavilion est le monument incontournable de la ville.
Même si la ville ressemble à un grand labyrinthe, on retombe toujours sur ses pas et sur la gare. Promis, on reviendra lors d'un prochain week-end.
Loyola RANARISON. (www.lepetitjournal.com - Londres) vendredi 17 octobre 2008























