Édition internationale

LE MAITRE DU MAITRE DU ZODIAQUE - Caroline HERTMAN, productrice

Vous êtes nés sous le signe des séries télé?
Le Maître du Zodiaque sera lààpartir de lundi soir. Nous avons rencontréla productrice de la série de cet été, lors du Festival de Télévision de Monte-Carlo.


LPJ : Productrice, c'est un métier fait de plusieurs autres. Comment définissez-vous votre travail?
Caroline Hertmann : On peut dire que le producteur est l'employeur de l'ensemble des intervenants. Le travail consiste principalement àcoordonner l'ensemble des interventions sur un film. Il y a un certain nombre d'évènements, comme l'écriture, qui est dirigée par le producteur mais menée par les scénaristes. Ensuite le tournage, le producteur choisit le réalisateur qui paraît le plus adaptéau projet;ensemble, ils choisissent les acteurs. On s'occupe d'organiser l'ensemble du tournage, chercher les lieux. Puis il y a la postproduction. Donc on travaille depuis l'idée jusqu'àla livraison de la cassette. Il y a aussi l'aspect financier : on obtient un budget en faisant intervenir plusieurs pays;et de l'autre côtéon dispose d'un texte. Il faut faire la bonne adéquation pour qu'on optimise au maximum le scénario. Il faut avoir beaucoup de compétences, c'est une multitude de mélange de métier!

LPJ
: Qu'aimez-vous le plus?
C.H. : Chaque producteur a ses envies;moi j'adore la télévision, le principe du feuilleton. Embarquer le spectateur vers un univers qui va le faire rêver pendant 5 semaines ! Le feuilleton est un vrai lien avec le public. J'aime ce qui fait rêver: trouver des beaux lieux, des beaux comédiens, pour embellir un peu notre quotidien. Pour une série d'étécomme la nôtre c'est assez emblématique de se retrouver au Festival de Monte-Carlo, en film d'ouverture de TF1. Je pense que le feuilleton aussi fait rêver d'une manière, comme Monaco aussi fait rêver par sa situation exceptionnelle. Bord de mer, chaleur, la présence d'un certain luxe ? je pense que c'est assez adaptéaux types de production tels que les feuilletons. Je pense qu'on a tout àfait notre place ici et je suis très heureuse d'être là.

LPJ
: Après le Zodiaque diffuséen 2004, le Maître du Zodiaque en 2006?

C.H. : Dans la première saison on découvre que l'assassin fonctionne selon les thèmes astraux des victimes, ce qui tient en haleine pendant toute l'histoire. Après la découverte du demi-frère caché, on s'est poséla question : mais comment peut-on faire une suite puisque le Zodiaque a étéidentifié? Là, c'est toute la force des scénaristes qui ont imaginéque les meurtres recommençaient? donc il y avait quelqu'un, un Maître du Zodiaque qui instrumentalisait différentes personnes. Dans la deuxième saison on part avec une nouvelle famille. Nos héros vont essayer de trouver qui est le Maître du Zodiaque. La deuxième saison se passe dans un autre lieu, et on découvre qu'il existe une sociétésecrète, la Sociétédu Zodiaque, destinée àformer des tueurs?

LPJ :
Votre production est un véritable succès dépassant les frontières?

C.H. : Le Maître du Zodiaque est particulièrement «internationalisé»puisque non seulement il y a une coproduction européenne, mais les droits de remake de la première saison ont étéachetés par l'Autriche et par l'Italie. C'est une première, d'habitude c'est en sens inverse, c'est-à-dire que les Français faisaient des remakes de séries étrangères, c'est une première que des séries françaises vont être adaptées àl'étranger.
Eva ESZTERGAR. (LPJ - Monaco) 07 juillet 2006
Photos: ALMA Production © TF1
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