Édition internationale

JULIA ROBERTS – Sourit, Joue, Eblouit


Un peu oubliée des médias ces dernières années, Julia Roberts revient en force avec Mange, Prie, Aime. Elle y incarne une femme en crise identitaire qui parcourt le monde pour se retrouver. Contrairement à son personnage, la somptueuse actrice au sourire éclatant pourrait difficilement aller mieux

L'actrice américaine Julia Roberts retrouve le devant de l'affiche avec une nouvelle comédie romantico-spirituelle : Mange, Prie, Aime*. Elle y joue le rôle de Liz Gilbert, une femme qui a surmonté une crise existentielle post-divorce, en partant un an à l'étranger : quatre mois en Italie pour savourer la dolce vita, quatre mois en Inde pour recevoir les enseignements dans un âshram et finalement quatre mois à Bali pour retrouver l'amour. Le film, réalisé par Ryan Murphy (réalisateur de Nip/Tuck et de Glee), n'évite pas les clichés, mais il a permis à l'actrice aux dents blanches de se replonger dans son métier ? et de se convertir à l'hindouisme. 



Une femme épanouie
Julia Roberts porte à l'écran cette histoire vraie (AFP), immortalisée par le best-seller d'Elizabeth Gilbert, mais à 42 ans, l'actrice est loin de la crise identitaire que traverse son personnage. Mariée depuis 2002 avec le caméraman Daniel Moder avec qui elle a eu trois enfants, la belle Américaine nage dans le bonheur. Et si elle a un problème de couple, elle sait à qui s'adresser : "Quand mon couple est en crise j'appelle le président Obama et s'il ne peut pas répondre au téléphone, je parle avec sa femme !", a-t-elle lancé hilare lors d'une conférence de presse. La comédienne a en tout cas été très touchée par cette histoire de renaissance spirituelle et amoureuse : "Je la trouve très courageuse et émotionnellement très forte. Qui n'a pas rêvé à un tel voyage une fois dans sa vie ?" D'ailleurs, Julia Roberts raconte qu'au plus fort de sa carrière, elle a, elle aussi, fait une pause pour se ressourcer : "Après Pretty Woman, j'avais besoin de faire le point. Les choses allaient trop vite. Plus tard, dans les années 1990, après le Choix d'aimer, de Joel Schumacher, j'ai fait une coupure de près de deux ans. Les conséquences ont été bénéfiques".

Un retour au sommet
Contrairement à Liz Gilbert, l'actrice oscarisée pour son rôle dans Erin Brockovich ne regrette rien, sauf peut-être d'être cantonnée aux rôles de femmes séductrices (Coup de foudre à Notting Hill, Le Mexicain, Just married ou presque, ?). La faute certainement à son sourire, presque aussi célèbre que celui de Mona Lisa. "Les gens me demandent d'où vient (ce sourire). Et bien, de mes parents ! (...) C'est toujours un sujet de discussion amusant, mon sourire, parce que ça fait simplement partie de moi, comme mes oreilles ou mes orteils", explique-t-elle. Alors qu'à Hollywood le passage à la quarantaine est souvent synonyme d'arrêt de mort ou de passage sur le billard (Meg Ryan, Renée Zellweger ?), la Pretty Woman vient d'être élue parmi les belles célébrités 2010 du magazine People. La sublime rousse s'offre également le luxe d'être l'égérie de la maison Lancôme, qui pourrait bientôt lui faire signer un contrat de cinq ans pour la coquette somme de 32 millions de dollars. Le banquier de la superstar ne sera pas étonné d'un tel chèque, Julia Roberts était l'actrice la mieux payée de l'industrie cinématographique de 2002 à 2005. Mais la gloire et l'argent sont-ils les raisons de la plénitude que dégage la petite fiancée des Etats-Unis ? Cela aide certainement, mais les sorties mondaines et les privilèges de superstar, très peu pour elle : "J'aime être à la maison avec mon mari et mes enfants. Je suis assez casanière et je pense qu'on peut trouver les réponses à ses problèmes chez soi, entouré des siens." Le bonheur, même à Hollywood, peut être fait de choses simples.  
Damien Bouhours (www.lepetitjournal.com) jeudi 23 septembre 2010

*Mange, Prie, Aime de Ryan Murphy avec Julia Roberts, Richard Jenkins, Javier Bardem. En salles depuis le 22 septembre.

En savoir plus

Interview de France Soir, Rencontre - Julia Roberts, aventurière et casanière
Article du Parisien, Julia Roberts : "Quand mon couple est en crise, j'appelle Obama"

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