Alors que le variant Omicron se répand à vive allure en Turquie depuis le début de l'année 2022, le comité scientifique du ministère de la Santé turc s'est réuni le mercredi 5 janvier pour discuter des nouvelles règles de quarantaine. Le 12 janvier, de nouvelles règles relatives aux tests PCR ont été annoncées par le ministre de la Santé.
Suite à la réunion du 5 janvier, une note écrite avait été partagée par Fahrettin Koca, le ministre de la Santé, relativement aux nouvelles mesures prises pour contrer la propagation du virus, avec notamment, une réduction des délais de quarantaine.
Bilim Kurulu Toplantımız sonrası basın açıklamamız: pic.twitter.com/8752v4Ya2k
— Dr. Fahrettin Koca (@drfahrettinkoca) January 5, 2022
La période de quarantaine réduite à 7 jours en Turquie
Selon cette note, la période de quarantaine pour les personnes testées positives a été fixée à 7 jours. Après le 7e jour, la période de quarantaine se termine pour les personnes qui ne présentent aucun symptôme ou des symptômes légers.
Si les personnes positives se font tester le 5e jour de leur quarantaine, et que le résultat se révèle négatif, la période de quarantaine se termine alors.
La note indique également qu'aucune quarantaine n'est requise pour les cas contacts vaccinés au cours des 3 derniers mois. Ces personnes peuvent continuer leurs activités avec le port du masque.
En revanche, les personnes non vaccinées ou cas contact qui ont eu leur dernière dose il y a plus de 3 mois doivent rester en quarantaine durant 7 jours. Encore une fois, les personnes qui présentent un test négatif au 5e jour peuvent mettre fin à leur quarantaine.
Rappel des gestes barrières
La note rappelle l'importance des précautions à prendre ("ne pas passer trop de temps dans des environnements clos et non ventilés, respecter la distanciation sociale"), comme ci-dessous :
"Les environnements clos et surpeuplés où le virus se transmettent facilement :
A) Regroupements bondés,
B) Rencontres surchargées et de longue durée dans les foyers,
C) Lieux de divertissement avec une ventilation limitée,
D) Long temps passé sans masque dans les cafés et restaurants."
La note indique aussi que l'enseignement en présentiel se poursuivra : "Nos écoles ne seront pas fermées tant que toutes les institutions du pays ne sont pas fermées".
Elle pointe également l'importance des vaccins et doses de rappel pour la protection contre des formes graves de la maladie.
La note précise enfin qu'aucune augmentation significative de la charge hospitalière n'a été observée dans la province d'Istanbul, où le variant Omicron est le plus répandu actuellement.
Une réduction des tests PCR
Alors que l'on a pu observer des files d'attente interminables devant les hôpitaux depuis début janvier, le ministre de la Santé a annoncé, le 12 janvier, que les tests PCR seraient désormais effectués uniquement aux personnes présentant des symptômes. Cette mesure est très critiquée par le corps médical, qui accuse le gouvernement de vouloir dissimuler les vrais chiffres des contaminations.
Modification des règles quant aux tests PCR obligatoires pour les personnes non vaccinées
Par ailleurs, le ministère de l'Intérieur a publié deux circulaires, les 15 et 16 janvier, en vertu desquelles la présentation d’un test PCR négatif a été levée pour les personnes non-vaccinées (dont le schéma vaccinal n'est pas complet, ou qui n'ont pas été positives à la Covid-19 au cours des 180 derniers jours) lors des déplacements interurbains en train ou en bus, ainsi que pour les événements de grande affluence (concerts, etc.), ou encore pour les fonctionnaires et les personnels du ministère de l'Éducation nationale. Cependant il semblerait que la présentation d'un PCR ait été maintenue pour les déplacements interurbains en avion, ainsi que pour les employés non vaccinés des maisons de retraite et de jardins d'enfants notamment.
Une fois encore, cette mesure est très critiquée par le corps médical, qui considère que ces décisions ne sont pas "basées sur la science".
Plus d'informations à venir.