Eminönü abrite encore ces lieux où le thé voyage à la corde d’un étage à l’autre. Dans ce han du XXᵉ siècle, la routine du travail se lit dans ce va-et-vient au cœur d’Istanbul.


Le service du thé dans les hans d’Eminönü
À Eminönü, certains hans gardent encore leur tour de main. Dans ces immeubles du début du XXᵉ siècle, le thé ne circule pas sans qu’on l’entende : il descend le long d’une corde, posé sur un plateau que l’on hisse d’étage en étage. Un signe de tête, un appel bref, puis le va-et-vient reprend.
Dans le Kourou Kahvedji Han, la scène se répète plusieurs fois par jour. Les artisans travaillent portes ouvertes, les voix résonnent dans la cage d’escalier et le parfum du çay se mêle à celui du métal chauffé.
On retrouve cette manière de faire dans d’autres hans du pays, de Gaziantep à Bursa, souvent dans les quartiers anciens où les ateliers sont encore nombreux.
À Istanbul, il demeure particulièrement visible dans les hans d’Eminönü, de Sirkeci ou de Karaköy, dont l’architecture verticale a longtemps dicté cette manière de faire. Une organisation du travail qui persiste et raconte, par fragments, comment ces bâtiments restent vivants.
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