Une détonation a retenti à 16h20 (GMT+3) sur la très commerçante avenue Istiklal (rive européenne) à Istanbul ce dimanche 13 novembre.
Dimanche en début de soirée, un bilan provisoire faisait état de 6 morts et 81 blessés (dont deux grièvement). Les victimes sont des citoyens turcs.
Si pour l'heure l'explosion n'a pas été revendiquée, dans la nuit de dimanche à lundi, le ministre de l'Intérieur turc Suleyman Soylu, a accusé le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) d'être auteur de l'attentat : "La personne qui a déposé la bombe a été arrêtée. (...) D'après nos conclusions, l'organisation terroriste PKK est responsable".
Selon des images de caméras de surveillance, l’explosion proviendrait d’un sac abandonné.
Dimanche soir, le ministre de la Justice, Bekir Bozdağ, avait indiqué : "Une femme reste assise plus de 40 minutes sur un banc, puis elle se lève. Peu de temps après -1 à 2 minutes-, l'explosion se produit. [...] Soit le sac contient un minuteur, soit quelqu'un l’active à distance".
Peu de temps après l'explosion, le Conseil supérieur de la radio-télévision (RTÜK) a interdit temporairement la retransmission de toute information et image en lien avec celle-ci. Dimanche dans la soirée, l'accès aux réseaux sociaux était restreint.
En mars 2016, un attentat suicide (attribué à l'État islamique) était survenu à quelques pas du lieu de l'explosion de ce 13 novembre, faisant 4 morts et une quarantaine de blessés.
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