Le 20 novembre, Journée internationale des droits de l’Enfant, met en lumière les avancées pour garantir les droits des enfants. En Turquie, une célébration unique leur est consacrée chaque 23 avril, grâce à Atatürk. Une plongée dans les initiatives locales et internationales marquantes.
Pourquoi célébrer les enfants ?
Le mercredi 20 novembre 2024 marque le 35ᵉ anniversaire de l’adoption de la Convention internationale des droits de l’Enfant (CIDE) par l’ONU en 1989. Ce texte fondateur, ratifié par presque tous les pays, a jeté les bases d’une protection universelle des enfants.
À cette occasion, l'UNICEF célèbre les avancées qui permettent à chaque enfant de jouir pleinement de ses droits. Cette journée mondiale est aussi un rappel : protéger les enfants et garantir leur bien-être nécessite un engagement international pour l’enfance, une responsabilité partagée par la majorité des nations. En Turquie, les enfants ont une autre journée qui leur est dédiée : le 23 avril, instauré par Mustafa Kemal Atatürk en 1929, une célébration unique au monde.
La Turquie : une fête dédiée à l’enfance
Depuis 1929, la Turquie célèbre chaque 23 avril la Journée nationale de la souveraineté et des enfants. Cette célébration emblématique, associée à l’ouverture de la Grande Assemblée nationale en 1920, est une occasion de mettre les enfants au centre des attentions. Les écoles organisent des défilés, des spectacles où les enfants incarnent symboliquement les dirigeants du pays pour une journée. Une manière unique d’éduquer les jeunes générations aux responsabilités citoyennes.
Pour en savoir plus sur cette journée emblématique, consultez notre article complet sur le 23 avril en Turquie.
23 avril : la Turquie célèbre la souveraineté nationale et les enfants
20 novembre en Turquie : un engagement mondial au local
Bien que le 20 novembre ne soit pas une fête officielle en Turquie, plusieurs initiatives prennent place à cette occasion. Des ONG comme l’UNICEF Turquie organisent des initiatives locales pour les droits des enfants en Turquie, axées sur des enjeux cruciaux tels que l’accès à l’éducation et la lutte contre le travail des enfants. Cette année, des ateliers éducatifs et des discussions sur les droits de l’enfant seront organisés à Istanbul et Ankara, rappelant que l’éducation et la sensibilisation restent les piliers pour améliorer le bien-être des plus jeunes.
En France : droits et initiatives
En France, la Journée mondiale des droits de l’enfant est largement célébrée. Expositions, débats et ateliers éducatifs rythment cette journée dans les écoles et les municipalités. L’UNICEF France joue un rôle central, avec des campagnes pour sensibiliser aux droits des enfants et collecter des fonds en soutien à leurs projets. Parallèlement, des associations locales et les établissements scolaires contribuent activement à la lutte contre les inégalités et à la sensibilisation des jeunes générations. Face à des défis contemporains tels que le harcèlement scolaire, ces initiatives comme la campagne “Enfants sans frontières” de l’UNICEF France, jouent un rôle crucial pour sensibiliser et protéger les jeunes générations.
Regard international : des exemples inspirants
Certains pays se démarquent par leur engagement international pour l’enfance. En Suède, des politiques publiques garantissent un accès universel à l’éducation et aux soins de santé. Au Danemark, des campagnes éducatives sont organisées dans les écoles pour sensibiliser dès le plus jeune âge aux droits fondamentaux. Ces exemples inspirants démontrent que la mobilisation à tous les niveaux peut avoir un impact décisif sur la vie des enfants.
Les enjeux universels liés à l’enfance
Malgré les célébrations, de nombreux défis subsistent. Selon l’UNICEF, 356 millions d’enfants vivent dans l’extrême pauvreté, représentant près de la moitié des enfants dans le monde. Par ailleurs, 160 millions d’enfants sont contraints au travail des enfants, un chiffre en hausse pour la première fois depuis 20 ans.
Ces données alarmantes rappellent que les journées dédiées aux droits de l’enfant ne doivent pas se limiter à des célébrations : elles doivent devenir des leviers d’actions, à travers des initiatives locales et des partenariats internationaux.
Un engagement à renforcer
Chacun, à son échelle, peut contribuer à ce combat universel pour garantir aux enfants un avenir digne de leurs droits. Les enfants représentent l’avenir mais aussi le présent. Le 20 novembre et le 23 avril rappellent que leur bien-être repose sur des initiatives locales et un engagement international pour l’enfance, en Turquie et ailleurs. En s’inspirant des initiatives locales et internationales, les nations bâtissent un avenir meilleur pour eux.