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Le mal de dos pendant la grossesse

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Écrit par OT&P Healthcare
Publié le 16 septembre 2017, mis à jour le 21 septembre 2017

La plupart des femmes déclare avoir mal au dos pendant leur grossesse, et plus particulièrement pendant la 2ème partie de celle-ci.

Parmi les nombreuses causes existantes, les plus fréquentes sont les suivantes :

  • Au cours d’une grossesse normale, les femmes prennent en général 10 à 15 Kg et ce surpoids doit être supporté par la colonne vertébrale.
  • De nombreux changements hormonaux interviennent au cours de la grossesse ; une hormone en particulier, la relaxine, sécrétée pour provoquer une relaxation des ligaments pelviens afin de faciliter l’accouchement, provoque également une détente des ligaments qui supportent la colonne vertébrale.
  • Enfin, une mauvaise posture, tout comme la station prolongée, debout ou en flexion, peuvent exacerber le mal de dos pendant la grossesse. 

Comment gérer cette douleur ?

  • Des exercices réguliers tels que la marche, la nage ou encore le vélo d’appartement, renforcent les muscles et améliorent la flexibilité.
  • Appliquer sur le dos des patchs chauds ou froids peut aider à réduire la douleur, tout comme des séances d’acuponcture ou de chiropractie. Le yoga prénatal peut également être envisagé.
  • Eviter les talons hauts ainsi que les chaussures n’offrant pas un support suffisant. Il est recommandé de porter des chaussures ayant un petit talon (les chaussures plates ne sont pas non plus conseillées), ainsi qu’un bon support de l’arche du pied.
  • N’hésitez pas à porter une ceinture de maternité afin de supporter le bas ventre.
  • Dormez sur le côté plutôt que sur le dos.
  • A table, préférez une chaise qui apporte un soutien dans le dos, ou bien utiliser un petit coussin.
  • Essayez au maximum d’adopter une bonne posture : se tenir droit et grand tout en relaxant les épaules et le dos.
  • Eviter de porter de lourdes charges et pensez à plier les genoux et garder le dos droit si vous devez soulever quelque chose.

Si la douleur persiste vous pouvez prendre du paracétamol ; en revanche l’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens doivent être éviter. Enfin consulter un médecin si la douleur persiste ou augmente, en cas de contractions, de saignement, de fièvre, de miction fréquente et douloureuse ou si une sensation de fourmillement apparait.

OT&P Healthcare - Publi-Info - lundi 18 septembre 2017

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