Le Premier ministre grec Georges Papandréou a déclaré jeudi devant le comité central de son parti que la tenue d'un referendum n'était plus nécessaire : l'opposition de droite a donné pour la première fois son aval à l'accord de prêt conclu à Bruxelles qui impose de lourds sacrifices aux Grecs. Mais elle réclame trois conditions : la formation d'un gouvernement de transition, l'organisation rapide d'élections anticipées et le départ du Premier ministre socialiste. Georges Papandréou s'est déclaré prêt à travailler au sein d'un gouvernement de transition jusqu'à la tenue prochaine d'élections nationales. Plus précisément, un gouvernement qui rassemblerait les différentes opinions nationales et, pourquoi pas, l'opposition. "Les choses progressent", s'est réjoui le président français Nicolas Sarkozy, assurant qu'un tel revirement d'Athènes "serait salué par tout le monde". "Pour nous, ce sont les actes qui comptent", a toutefois mis en garde la chancelière allemande Angela Merkel.
J.B www.lepetitjournal.com) vendredi 4 novembre 2011
Voir aussi :
PAPANDREOU - Prêt à former un gouvernement de transition
L'annuaire 
L'agenda 
Les annonces 
