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Football - Quel parcours pour le PSG en Ligue des Champions ?

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Écrit par La Rédaction
Publié le 8 novembre 2018, mis à jour le 9 novembre 2018


Avec deux quarts de finale puis deux huitièmes, on ne peut pas vraiment dire que le Paris Saint Germain a su rivaliser avec les plus gros clubs européens, ces quatre dernières années en Ligue des Champions. Manquant de chance parfois, et d’expérience surtout, les Parisiens ont souvent souffert lors des matchs à enjeux, comme un symbole du chemin restant à parcourir avant d’obtenir le graal du football européen. A leur décharge, il faut dire que la tâche n’est pas vraiment aisée pour les Français. Si l’on se penche sur les dernières éditions de cette fameuse Champions League, on se rend vite compte qu’il reste compliqué de renverser les rapports de force historiques avec les autres mastodontes du continent. Le Real Madrid, par exemple, vient de remporter à lui seul les trois derniers trophées, quand les autres récents vainqueurs se nommaient Barcelone (2011, 2015), Munich  (2013), Milan (2007) ou encore Manchester United (2008). Différents clubs légendaires qui se sont construits au fil des décennies, quand Paris ne connait cette année que sa douzième participation au tournoi, la huitième depuis l’arrivée des Qataris. Seul Chelsea, vainqueur en 2012, vient contrecarrer cette vérité, le club anglais s’étant surtout développé à la fin des années 1990. Un seul vainqueur du genre sur les 14 derniers, autant dire que le PSG n’est pas vraiment en retard sur ses temps de passage.

 

Un besoin de temps

Que ce soit sous Carlo Ancelotti (quart de finale), Laurent Blanc (trois quarts), ou Unai Emery (deux huitièmes), le club parisien est d’ailleurs toujours tombé de manière logique, contre des adversaires supposés supérieurs sur le papier. Dès lors une question peut légitimement se poser, Paris peut-il réellement ambitionner un succès dans le tournoi aussi rapidement ? Oui et non, si l’on en croit le discours des décideurs parisiens depuis l’arrivée de Thomas Tuchel sur le banc l’été dernier. Avec le recrutement de joueurs majeurs - Neymar, Mbappé pour ne citer qu’eux - et une expérience grandissante dans la compétition, l’équipe pensionnaire de Parc des Princes peut espérer rivaliser avec les meilleures formations du tournoi, ou du moins venir les embêter dès cet exercice 2018-2019, qui semble plus homogène sur le papier. Le Real Madrid, orphelin de Cristiano Ronaldo, ne fait plus peur comme avant, le Bayern Munich et Manchester United connaissent eux des difficultés, Manchester City présente un profil similaire aux Parisiens, de même pour Liverpool et Naples. Au final, seul le FC Barcelone et la Juventus Turin semblent un cran au dessus du PSG dans le tournoi, augurant de belles possibilités pour Thiago Silva et compagnie. A condition de sortir d’abord de leur poule compliquée.

 

Lutter pour réussir

Car contrairement aux saisons précédentes durant lesquelles Paris survolait la phase de groupes avant de s’écraser en matchs éliminatoires, l’exercice actuel a directement mis les champions de France au diapason avec des adversaires plus que redoutables. Que ce soit Liverpool - dernier finaliste - Naples, ou même la compliquée Etoile Rouge de Belgrade, les trois autres pensionnaires de la poule C sont aptes à donner du fil à retordre aux Franciliens. Peut-être un mal pour un bien finalement. Actuellement troisièmes de leur poule après le nul acquis sur la pelouse de Naples cette semaine (1-1), les Français verront automatiquement les huitièmes de finale en cas de succès consécutifs face à Liverpool au Parc (28/11) et Belgrade en Serbie (11/12). S’ils y parviennent, Marco Verratti et autres Marquinhos seront alors directement dans l’ambiance des matchs compliqués, après une première phase loin d’être aisée. L’occasion d’attaquer directement à la gorge - si l’on peut dire - l’adversaire qui se présentera en huitièmes de finale, qu’importe son emblème. Un état d’esprit qui laissera alors toutes les portes ouvertes à un parcours historique, face aux grands favoris désignés par les pronostics de SportyTrader en début de saison. L’occasion de rendre une nouvelle fois fiers les Français expatriés aux quatre coins du Monde, après l’euphorie du dernier Mondial 2018 en Russie. Et d’accompagner enfin l’Olympique de Marseille (1993) au palmarès de la compétition. Pour continuer à rêver plus grand.

 

Publié le 8 novembre 2018, mis à jour le 9 novembre 2018