Travailler à l’étranger a un impact sur votre retraite. A moins d’être détaché par votre employeur pour une courte durée, vous cessez de cotiser en France. Vous relevez alors du régime du pays dans lequel vous vous êtes installé et allez acquérir des droits dans ce régime.
S’il s’agit d’un pays lié par des accords européens de sécurité sociale ou qui a signé une convention de sécurité sociale avec la France, ces périodes seront retenues en tant que périodes validées pour déterminer votre durée de carrière tous pays confondus pour le calcul de votre retraite française. Mais on ne tiendra pas compte du salaire perçu à l’étranger pour calculer votre salaire annuel moyen, ni des trimestres accomplis à l’étranger pour calculer votre durée de cotisations dans le régime général. Conséquence : si vous avez cotisé moins de 25 ans en France, toutes les années où vous avez validé au moins un trimestre seront prises en compte, y compris les “mauvaises” années. “Cela risque de plomber le calcul du salaire annuel moyen de ceux qui ont eu des petits boulots d’étudiants”, explique Pascale Gauthier, associée chez Novelvy Retraite, cabinet spécialisé dans les bilans retraite. Et même si vous avez suffisamment de trimestres pour obtenir le taux plein avant 67 ans, votre retraite de base sera réduite en proportion du nombre de trimestres manquants.
En revanche, s’il s’agit d’un pays qui n’a pas signé de convention avec la France, ces périodes d’expatriation ne compteront pas pour apprécier votre durée de carrière tous pays confondus pour le calcul de votre retraite française.
Dans un cas comme dans l’autre, vous devrez vous interroger sur l’opportunité d’adhérer à la caisse des Français de l’étranger (CFE), si votre employeur ne l’a pas inclus d’office dans votre package d’expatrié. Le coût de la cotisation sera alors à votre charge. “Grâce à cette adhésion, tout se passe comme si vous étiez resté en France. Vos trimestres seront décomptés en tant que trimestres cotisés et vous aurez un report de salaire sur votre compte”, ajoute Pascale Gauthier. Cela ne vous dispensera pas de cotiser dans le pays d’expatriation. Mais cela vous permet de majorer le montant de votre retraite française. L’intérêt d’adhérer va dépendre des droits que vous avez déjà acquis en France et de la durée de votre expatriation. Si vous prévoyez de faire l’essentiel de votre carrière à l’étranger, ce n’est pas forcément avantageux.
Faute d’avoir cotisé à la CFE, il sera toujours possible de racheter vos périodes d’expatriation a posteriori à l’approche de l’âge de la retraite. Mais cela vous coûtera beaucoup plus cher. Le barème du rachat d’un trimestre d’expatriation est le même que celui applicable aux années d’études supérieures. Soit entre 3.275 euros et 6.472 euros pour un trimestre racheté à 60 ans, selon le niveau de vos revenus et l’option choisie.
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Source
Capital – avril 2019