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Retour estival des expatriés : trois députés interpellent l'Etat

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Écrit par Anne Genetet (LREM)
Publié le 9 juillet 2020

Les députés des Français de l’étranger Anne GENETET, M’jid EL GUERRAB et Amélia LAKRAFI interpellent le Premier ministre Jean CASTEX sur les difficultés du retour estival des Français qui résident à l’étranger

 

Anne GENETET, M’jid EL GUERRAB et Amélia LAKRAFI, respectivement députés LREM des 11e (Asie, Océanie, Europe orientale), 9e (Maghreb, Afrique de l’Ouest) et 10e (une partie du Moyen-Orient et de l’Afrique) circonscriptions des Français établis hors de France, ont interpellé dans un courrier le Premier ministre Jean CASTEX sur les difficultés que les Français qui résident dans des pays tiers à l’Union européenne hors liste autorisée pourraient rencontrer, si un test virologique (PCR) préalable au retour en territoire métropolitain pour les vacances d'été était rendu obligatoire.

Si la liste des pays qui ne font plus l’objet de restrictions motivées par la prévention du risque lié à l’épidémie de Covid-19 pour leur entrée sur le territoire métropolitain doit faire l’objet d’une actualisation régulière au minimum tous les 15 jours, en lien avec les partenaires européens et en tenant compte de la recommandation du Conseil de l’UE, de l’évolution de la situation sanitaire et du respect de la réciprocité, dans les régions encore affectées par la pandémie qui font toujours l’objet de mesures restrictives, réaliser un test PCR s’avère particulièrement délicat, soit parce qu’il est interdit aux ressortissants étrangers, soit parce que son coût est exorbitant, soit parce que le délai d’obtention du résultat excède les modalités du voyage, soit encore parce qu’il n’existe pas de coordination entre les multiples provenances lors d’une escale. Cette difficulté du test PCR s’ajoute à l’absence d’ouvertures réciproques des frontières et aux pénuries de vols commerciaux qui compliquent le retour en France.

Anne GENETET rappelle que ces entraves à la mobilité sont depuis plusieurs mois à l’origine de situations familiales et professionnelles difficiles, voire dramatiques, pour les citoyens français (et européens) concernés : impossibilité de participer à des obsèques, de s’occuper d’un parent seul ou malade, de se réunir, d’effectuer un voyage professionnel indispensable, etc.

La députée de la plus vaste circonscription législative française tient enfin à rappeler que les Français de l’étranger attendent d’être défendus au plus haut niveau de l’Etat : “c’est précisément parce qu’ils sont parfois loin des yeux des pouvoirs publics que les Français de l’étranger ne doivent pas être loin du cœur du Gouvernement !”.

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