Lycées Français - Nouvel appel à la grève des syndicats le 6 février

Après la grève du 27 novembre, d'une ampleur inédite dans le réseau AEFE, les enseignants et autres personnels, souvent soutenus par les
parents d'élèves, poursuivent leur mobilisation. Lors de la visite officielle du Président de la République en Tunisie, les grévistes ont réalisé l'opération "école morte". Ailleurs, les Conseils d'établissements sont boycottés... Dans un communiqué de presse, le syndicat SNES-FSU affirme que "les premières remontées font état d'une forte détermination des personnels et d'une mobilisation qui ne faiblit pas avec des taux de grévistes atteignant 100% par endroits".

Avec le hashtag #AEFEenDanger, les grévistes entendent dénoncer encore une fois la baisse de 33 millions d'euros des crédits alloués à l'agence de l'enseignement français à l'étranger, et ce à la veille du Comité technique de l'AEFE où seront présentées de nouvelles suppressions de postes. 

"Avec le SNES-FSU et les autres syndicats de la FSU, les personnels s'opposent aux suppressions de postes de titulaires, à la dégradation des conditions d'emploi des recrutés locaux et à la précarisation de l'ensemble des personnels, lesquelles s'inscrivent dans une logique de privatisation de l'enseignement français à l'étranger. Ils exigent des orientations tout autres pour permettre à l'établissement public sous tutelle du Ministère des Affaires étrangères de continuer à assurer les missions qui lui sont confiées par la loi de 1990, année de la création de l'AEFE : assurer la mission de service public d'éducation à l'étranger, contribuer aux relations de coopération éducative, contribuer au rayonnement de la langue et de la culture françaises dans le monde".