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Dîners clandestins : la sénatrice Garriaud-Maylam accusée à tort

La sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam interrogée par MediapartLa sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam interrogée par Mediapart
Capture d'écran de la vidéo de Mediapart
Écrit par Damien Bouhours
Publié le 18 avril 2021, mis à jour le 19 avril 2021

Prise sur le fait ou au piège par Mediapart ? La sénatrice des Français établis hors de France, Joëlle Garriaud-Maylam, fait l’objet d’une polémique suite à un déjeuner professionnel au Meurice.

Depuis quelques semaines et un reportage diffusé sur M6, une chasse aux sorcières est opérée par les médias pour découvrir quelles sont les personnalités politiques qui dînent clandestinement à Paris, alors que la situation sanitaire en France reste inquiétante. Dernière victime en date de ce maccarthysme gastronomique : Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice LR des Français de l’étranger.

 

Joëlle Gariaud-Maylam et son déjeuner de travail au Meurice

Interrogée le 14 avril 2021 par Mediapart à la sortie du palace parisien, Le Meurice, la sénatrice des Français établis hors de France, Joëlle Garriaud-Maylam, explique avoir participé à un « déjeuner de travail »  avec un client de l’hôtel, Christian Kälin, un avocat zurichois de passage à Paris. La sénatrice, prise au dépourvu par la journaliste de Mediapart, évoque alors un déjeuner dans un « salon » du Meurice. Une information précisée plus tard par la directrice générale de l’hôtel, Franka  Holtmann, interrogée par l’AFP : « C’était un client de l’hôtel qui séjourn[ait] chez nous, et qui visiblement a eu une visite dans sa suite. Nous n’avons pas d’autres déjeuners ou dîners que ceux servis par le room service aux clients qui séjournent chez nous ». « Dans ce cas précis, il s’agissait donc d’un déjeuner de travail, non dans la salle de restaurant, mais servi en espace privatif par le room service, ce qui est parfaitement autorisé dans le respect du protocole sanitaire », souligne également la sénatrice.

 

Les calomnies et vilenies d’une certaine presse

 

Très remontée, Joëlle Garriaud-Maylam a évoqué l’incident sur sa page Facebook : « A nouveau, même si je suis harcelée depuis plus d’un an par une certaine presse qui aimerait faire croire le contraire, je n’ai strictement rien à me reprocher hormis le fait que j’ai été si décontenancée en voyant surgir cette journaliste Mediapart si bien informée de mon agenda ». Avant d’ajouter sur Twitter : « Les calomnies et vilenies d’une certaine presse... Comme s’il n’y avait rien de plus important à traiter! Oui je saisirai la Justice.  Lisez le texte de mes réponses à Mediapart avant qu’ils n’aient publié leur article et comparez. Vous verrez qui ment ».

 

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