Un jeune acteur, un crayon, des couleurs et de nombreuses touches d’humour. La 27e bande-dessinée de Riad Sattouf, Le Jeune Acteur 1, est sortie ce 4 novembre avec comme personnage principal une jeune star du cinéma français, Vincent Lacoste.
Un adolescent croise le chemin de Riad Sattouf en 2018 lors d’un casting sauvage pour son film Les beaux gosses. Son destin ? Être repéré dans sa cantine à quatorze ans pour jouer un ado mou, moche et peureux. Cette rencontre avec Vincent Lacoste sera décrite, comme le reste du tournage, dans le nouveau tome de l’auteur franco-syrien, Le Jeune Acteur 1.
Le Jeune Acteur 1, une continuité artistique
Après la série L’Arabe du Futur, Riad Sattouf propose sur une même ligne éditoriale l'histoire d'un acteur en devenir. À la différence d'être une auto-édition Les Livres du futur, les titres, les bulles, le ton humoristique sont une continuité à sa première saga à succès. L’homme nous plonge dans l’univers du cinéma dans laquelle il ironise sa relation avec Vincent Lacoste. « J’étais ébloui par l’idée d’observer un personnage vieillir d’année en année » exprime le personnage de BD Riad Sattouf. L’artiste a toujours fantasmé une relation comme celle de Truffaut et de Jean-Pierre Léaud. Pour ce faire, il fallait créer son propre 400 coups, son Beau gosse à lui.
Une bande dessinée crayonnée dans l’humour
Bulles après bulles, nous découvrons la relation complice des deux artistes français. Le lecteur s’immisce au sein de délires entre amis, avec comme sentiment privilégié que le tome n’a pas été crayonné pour être lu par le grand public. Riad Sattouf dévoile les performances de Tecktonik ou les demandes à quatorze ans de Whisky coca de Vincent Lacoste. L’auteur n’hésite pas à gonfler ses chevilles avec une finesse digne d’un adolescent : « Voici donc le grand auteur Riad Sattouf accompagné de son jeune assistant gay à lunettes ». Personne n’est épargné, les points de vue de Riad Sattouf et de Vincent Lacoste y sont à parts égales dessinés.
Entre galères, rires et réussites sort à cette même période la nouvelle série made in family sur Orelsan ou le documentaire sur Angèle. Une somme d’artistes dévoile davantage leurs failles, leurs quotidiens, nous invitant sans filtre à découvrir leurs univers en tant que personne à la place de célébrité.
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