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EXCLUSIF - Interview de Vianney : ses émotions, sa musique et le Japon

Artiste interprète de l'année aux Victoires de la musique 2016, Vianney est aujourd'hui au Japon pour un concert événement dans le cadre de la fête de la musique à l'Institut français du Japon - Tokyo, ce samedi 24 juin. Lepetitjournal.com Tokyo est allé à sa rencontre hier pour échanger avec l'artiste sur ses émotions, sa musique et le Japon.

Toujours souriant, Vianney est un artiste d'une gentillesse et d'une disponibilité rares. Malgré le décalage horaire (ndlr : il venait d'atterrir quelques heures auparavant), Vianney nous a réservé un accueil des plus chaleureux. Assis dans un des salons de la Résidence de l'Ambassade de France, en tête à tête, l'interview pouvait alors commencer.

Vianney, ta musique te transporte aujourd'hui, ici, au pays du Soleil-Levant. Dans quel état émotionnel es-tu ?
C'est ma toute première fois au Japon. Déjà tout petit, j'avais des fantasmes de voyages parmi lesquels la Scandinavie et le Japon. C'est réellement un pays où je rêvais d'aller depuis longtemps. J'étais très excité hier matin en prenant mon avion, quasiment intenable (rire). Je suis bien sûr un peu frustré aussi, car j'aimerais me balader et découvrir le pays. Je me sens très chanceux d'être là et absolument heureux. J'aurai à c?ur d'y revenir très prochainement.

Un concert à l'Institut français du Japon - Tokyo samedi dans le cadre de la fête de la musique à Tokyo, un autre concert au Chelsea Hotel de Shibuya le 20 septembre... Qu'attends-tu de ces futurs concerts nippons ?
J'ambitionne de m'adapter totalement au public japonais, qui, à ce qu'on m'a dit, est très différent du nôtre. Ce qui me plaît, ce qui m'excite beaucoup, c'est justement cette fraîcheur- là, cette nouveauté du public. Je sais que ça va être à moi de m'adapter plus qu'à eux. Je préfère savourer l'instant comme il se présentera. Il paraît que la ferveur et les attitudes sont vraiment différentes. Cela va être rafraîchissant et oxygénant.

En ce qui concerne la barrière de la langue, j'ai déjà joué devant des publics étrangers et j'ai toujours chanté en français. Et ce n'est pas un souci, le langage se résume à la musique et aux émotions que l'on transmet. Il faut dégager un maximum d'émotions. Et le lien va aussi se tisser entre le public et moi-même, lors des temps de pause entre les chansons. En anglais bien sûr.

"J'ambitionne de m'adapter totalement au public japonais"

En écho à "Je m'en vais", partirais-tu vivre au Japon ?
J'adorerais, oui, c'est certain. Evidemment, ce serait présomptueux de dire pourquoi, car je ne connais pas la vie au Japon. Mais j'ai une attirance depuis toujours pour ce pays, pour cette culture. Ce qui est sûr, c'est que le dépaysement est total, des architectures aux attitudes des gens. C'est frappant. Quitte à partir, je voudrais aller vers l'ailleurs, vers la différence. Je me sentirais en découverte permanente. C'est un sentiment qui m'est agréable.

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