Avec l'année 2015 commence aussi l'un des principaux événements sportifs de la saison : le rallye Dakar. Du 1er au 3 janvier, les compétiteurs se sont préparés sous les applaudissements, à Buenos Aires, avant de parcourir en deux semaines une boucle de 9000 kilomètres
A peine entrée dans la nouvelle année que déjà la capitale argentine accueillait le départ de la célèbre course du Dakar. Du 1er au 3 janvier, les véhicules étaient vérifiés au "Tecnópolis" et au Parc du Bicentenaire , à l'ouest de la ville. Le dernier jour se déroulait la cérémonie d'ouverture, avec le passage de tous les concurrents devant le palais du gouvernement argentin, la Casa Rosada.
Sous un soleil de plomb, une foule se forme dès le matin du 3 janvier sur la plaza de Mayo, au coeur de Buenos Aires, pour avoir la chance d'apercevoir les coureurs au cours de la "cérémonie du podium", qui précède d'un jour le véritable départ. Certains sont de passage, par hasard, mais d'autres disent venir soutenir les compétiteurs de leur nationalité ; dans le public, beaucoup de pays sud-américains sont représentés, les drapeaux en témoignent. A 15 heures et malgré la chaleur, les cris des spectateurs font écho aux bruits des moteurs que les premiers concurrents, qui défilent au compte-goutte, font savamment vrombir.
Pendant toute la journée, Buenos Aires semble s'être arrêtée : de nombreux axes sont fermés, bus et voitures circulent peu, des effectifs policiers importants encadrent le tracé. Au total, 800 000 personnes ce seraient déplacées pour assister au passage des véhicule selon le site officiel de la course.
Pendant les deux premières semaines de l'année, du 4 au 17 janvier, l'Amérique du Sud va vivre au rythme du Dakar, qu'accueille pour la septième fois le sous-continent. Les pays traversés (Argentine, Chili, Bolivie) ont gros à jouer d'un point de vue touristique : en ce 3 janvier aux abords de la Plaza de Mayo, les restaurateurs n'hésitent pas à étendre leurs horaires de service et font salle comble ; certains hôteliers de la ville reconnaissent eux avoir fait monter le prix de la nuité. De son côté, le président bolivien Evo Morales a déclaré férié le jour de passage de la course à Uyuni le 12 janvier, pour permettre au plus grand nombre de se déplacer et ainsi générer un "impact économique".
Passant d'abord par San Juan avant d'arriver à Copiapó au Chili, le tracé de la course remonte jusqu'à Iquique, où les pilotes se reposeront après un aller-retour jusqu'au Salar d'Uyuni. (10-12 janvier). Au retour, la course passera par Salta, en Argentine, puis par Rosario avant d'arriver le 17 janvier à Buenos Aires.
Fabien Leboucq (www.lepetitjournal.com/santiago) dimanche 4 janvier 2015


































