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Cédric Quadjovie : « Je rêvais d'entreprendre »

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Écrit par emlyon business school
Publié le 23 août 2018, mis à jour le 24 août 2018

Après des études en ingénierie et une carrière au sein d'un grand groupe, Cédric Quadjovie choisit de se tourner vers l'entrepreneuriat, un rêve qui sommeille en lui depuis des années. Pour se donner les moyens de réussir dans ce domaine, il intègre le MBA de l'emlyon business school, avec pour objectif d'acquérir des compétences en business et en management et ainsi créer sa propre entreprise à l'issue du master.

 

A la fin de ses études en ingénierie informatique, Cédric se voit proposer un poste au sein du groupe Alstom, où il gravit les échelons et travaille en tant que chef de projet.

Après 6 années au sein du groupe, le jeune homme décide qu'il est temps de donner une chance à son rêve d'entreprendre. C'est ainsi qu'il quitte son poste pour intégrer le MBA de l'emlyon business school, une décision ayant demandé un certain courage :

« J'avais beaucoup de projets d’entrepreneuriat en tête, mais j'avais aussi de nombreuses opportunités d'emploi en perspective. La décision de me tourner vers la création d'entreprise était donc une source d'hésitation. Au début, je n'osais pas me lancer, mais au fil de ma carrière, j'ai eu la chance de rencontrer de nombreux entrepreneurs et cela m'a motivé ».

 

Un master de renommée à vision entrepreneuriale


Pour Cédric, le choix du MBA de l'emlyon business school a fait sens pour plusieurs raisons :

« Je suis lyonnais de cœur, et Lyon est une ville de référence dans l'entrepreneuriat. Je souhaitais aussi intégrer une école m'apportant de réelles compétences en business (afin de compléter mes compétences techniques), possédant une certaine renommée, et offrant une dimension internationale. Le MBA de l'emlyon business school correspondait à ces critères. »

Durant l'année du master, l’aspirant entrepreneur apprécie les ateliers pratiques, qui complètent les cours théoriques. C'est le cas de l'ELP, l'Entrepeneurial Leadership Project, une mission durant laquelle les élèves se positionnent en tant que consultants face à une entreprise, pour l'accompagner dans ses problématiques business : « Cela nous permet d'être force de proposition (en mettant en pratique nos cours théoriques), d'analyser les stratégies appliquées et de mesurer leur impact sur une réelle entreprise. »

 

Une dimension internationale et un accompagnement sur la durée

Côté international, le MBA permet aux élèves de partir à l'étranger pour découvrir les cultures managériales d'autres pays. C'est ainsi que Cédric est parti en Finlande avec sa classe, une expérience dont il garde un très bon souvenir :

« Ce séjour m'a permis de découvrir une approche totalement différente du business et du management : nous sommes allés à la rencontre de start-ups locales, avons découvert la culture managériale nordique et expérimenté un nouveau concept de pitch, le polar bear pitch, qui consiste à pitcher un projet dans de l’eau extrêmement froide... Cette expérience a fait grandir mon envie d'entreprendre. »

Le MBA de l'emlyon business school a aussi l'avantage de réunir des participants de différents horizons, cultures et âges : « C'était vraiment très instructif de voir les différentes approches dans la résolution d'un problème. Cette diversité de points de vue m'a beaucoup plu et aussi beaucoup appris. ».

Une fois l’année terminée, Cédric soumet son projet d'entreprise à l’incubateur de l’école et bénéficie par la suite d'un accompagnement pour lancer sa start-up.

« Cet incubateur m'a beaucoup aidé. Les interventions d'experts, la diversité des start-ups incubées et les différents challenges proposés (au niveau Stratégie, Marketing, financier,…) m'ont permis d'avancer rapidement dans la création du projet. »

 

Un rêve devenu réalité

Grâce au MBA, Cédric a acquis toutes les compétences nécessaires en business et en management pour lancer sa propre entreprise. Outils en main, il a pu démarrer son projet :

« A la fin du master, j'ai tout de suite créé Mounki, une entreprise ayant pour but de moderniser les auto-écoles traditionnelles via des outils digitaux. Les élèves sont souvent perdus durant la formation du permis de conduire, et ne savent jamais vraiment où ils en sont dans l'évolution de leur apprentissage. Mounki fournit aux auto-écoles des outils digitaux simplifiant leurs tâches quotidiennes (notamment au niveau du suivi pédagogique) et offrant plus de transparence aux élèves, permettant à ces derniers de suivre précisément l'avancée de leur formation. Nous nous appuyons sur la puissance de la technologie pour remettre en avant les forces d’un secteur trop décrié et apporter une meilleure expérience aux jeunes qui passent leurs permis. »

L'entreprise, fraîchement lancée, en commercialisation depuis juin 2018, est aujourd'hui en plein développement, et a notamment gagné le trophée de l'innovation dans la catégorie « Pédagogie », décerné par le CNPA (Conseil National des Professions de l'Automobile), grâce à une équipe aux multiples talents.

EM Lyon
Publié le 23 août 2018, mis à jour le 24 août 2018
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