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800 familles cambodgiennes trouvent refuge dans une pagode.

Plus de 800 habitants de Banteay Meanchey ont été évacués vers une pagode après l’incident armé du 12 novembre. Les autorités organisent l’aide d’urgence.

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Photo AKP
Écrit par Lepetitjournal Cambodge
Publié le 17 novembre 2025

Une vaste pagode de la province de Banteay Meanchey accueille depuis quelques jours plus de 800 familles déplacées à la suite d’une fusillade meurtrière survenue le 12 novembre dans le village de Prey Chan, district d’O’ Chrov. Le Wat Chan Sy Samaky Ratanaram, situé dans la commune d’O’ Beichoan, a été désigné comme centre d’hébergement d’urgence, fournissant abri et aide humanitaire à plusieurs centaines d’habitants contraints de quitter leurs foyers.

Les évacuations ont commencé immédiatement après l’incident et se poursuivent avec le soutien des autorités locales et de donateurs mobilisés dans la région et aussi de medecin bénévoles français venus porter assistance aux déplacés.

 

800 familles
photo Ministère de l'Information

Aucun autre incident armé n’a été signalé depuis, mais les autorités maintiennent un niveau d’alerte élevé à Prey Chan et Chouk Chey. Tous les résidents de Prey Chan ont été évacués, tandis que certains habitants de Chouk Chey ont choisi de partir. D’autres restent chez eux tout en surveillant l’évolution de la situation.

Mobilisation des autorités provinciales

Le gouverneur provincial de Banteay Meanchey, Oum Reatrey, a confirmé l’implication active de l’administration dans la gestion de la crise. « Les autorités provinciales ont préparé les installations nécessaires pour garantir leur bien‑être, en organisant l’hébergement et en fournissant les produits essentiels. »

« Le gouvernement royal ne laissera aucun citoyen sans solution en cette période sensible. » a‑t‑il ajouté.

Témoignages de familles réfugiées

Malgré l’abandon précipité de leurs maisons, de leurs rizières et de leurs moyens de subsistance, plusieurs familles logées dans l’enceinte de la pagode ont exprimé leur soulagement devant la rapidité des secours.

Sous les tentes dressées dans la cour du monastère, une habitante de Prey Chan raconte son arrivée : « Nous étions terrorisés. Mais en arrivant ici et en voyant les autorités provinciales préparer un abri et distribuer de la nourriture immédiatement, nous avons été très reconnaissants. Sans ce soutien, nous ne saurions pas comment survivre : nous avons fui sans rien. »

Une attente prudente du retour au calme

Le Wat Chan Sy Samaky Ratanaram est aujourd’hui un point de convergence entre inquiétude et espoir. Les familles déplacées vivent dans l’incertitude, mais beaucoup souhaitent un retour rapide de la stabilité à la frontière pour reprendre une vie normale. En attendant, la priorité reste d’assurer leur sécurité, leur hébergement et leur approvisionnement quotidien.

 

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