Pour cette nouvelle chronique "Ma Roumanie en images", nous avons demandé à la photographe Francine Aubry, qui voyage en Roumanie depuis 30 ans, tout en mêlant la photographie et l'humanitaire, de nous dévoiler quelques uns de tous les visages qu'elle a rencontrés et croisés au fil de son interminable exploration du pays. Ses expositions en France lui on donné l'occasion de sensibiliser le public sur la situation des Rroms, des enfants des rues et sur d'autres réalités d'un pays qui ne cesse de lui dévoiler toutes ses contradictions.
Je viens en Roumanie depuis 1990, année où j'ai découvert un pays exsangue. La photo m'a permis d'aller au plus proche des gens, d'aller à l'essentiel, en m'asseyant sur un banc par exemple, j'ai pu rapidement discuter avec les gens, ayant appris la langue roumaine avec les enfants des rues. Je suis profondément émue par l'injustice faite à la réputation de ce beau pays et de ses habitants, j'ai envie de crier aux sceptiques: « Allez voir par vous-mêmes!». Par le biais de mon association "Objectif monde" je voudrais remercier la Roumanie et les Roumains des trésors inestimables dont ils m'ont fait présent. Je ne parle pas des biens matériels, je souhaite aider ceux qui voudraient dépasser les préjugés, à mieux connaître ce pays qui est un pays européen à part entière et francophone. Voici quelques unes des rencontres que j'ai faites durant mes voyages en terre roumaine. Francine Aubry
Et moi-même que j'évite de prendre en photo. Merci à tous et à toutes de vous être laissés guider...