

Notre correspondant à Iasi, Sébastien Teissier, nous présente le parcours d'une étudiante française, Katia, ayant été admise dans la nouvelle filière en masso-kinésithérapie de Iasi puis une courte interview avec Madame la Doyenne, le Professeur Anca-Irina Galaction, pour en savoir plus sur cette formation.
Sébastien Teissier: Pourquoi avez-vous choisi de faire vos études de kinésithérapie en Roumanie ?
Katia: J’ai choisi la Roumanie pour plusieurs raisons, d'abord c’est l’impossibilité d’être formée dans mon pays, qui m'a amenée ici comme bien d’autres avant moi et après moi je l’espère. J’ai eu connaissance de ces formations en Roumanie au travers de cette chronique du PetitJournal.com Bucarest, et j’ai décidé de venir voir l’école de kiné de Iasi, et au final de m’y inscrire. Grâce aux interviews j’ai pu me renseigner sur la qualité des formations dispensées par l’UMF de Iasi, en plus de la visite guidée de Madame la Doyenne, le Professeur Anca-Irina Galaction.
Décrivez-nous votre parcours.
Je suis étudiante française, ayant échouée à Pluri-PASS, diplômée de psychologie, je n’ai pas abandonné pour autant mon désir d’aider et de soigner mon prochain. J'ai effectué une année préparatoire de langue roumaine à Bacau, afin d’être au mieux avec les patients durant mes stages cliniques. Et me voici maintenant à Iasi pour débuter mes études de kinésithérapie.
Pourquoi avez-vous choisi Bacau ?
C’est une ville de taille moyenne, très familiale, calme, où tout est accessible à pied ou de façon aisée, et à seulement 2 heures en covoiturage de Iasi. Il y a cette magnifique île en son centre, très agréable, quelle que soit la saison. De plus, les loyers et le coût de la vie y sont moins élevés qu’ailleurs en Moldavie roumaine, car je sais que de plus en plus d’étudiants sont issus de familles modestes.