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Un nouveau projet de loi fixe un quota d’abattage d’ours bruns pour 2024-2025

La séance plénière de la Chambre des députés, réunie en séance extraordinaire, a approuvé lundi le projet de loi visant la mise en place de mesures de gestion de la population d'ours. Cette décision fait suite à l'émotion suscitée par la mort récente d'une jeune femme tuée par un ours. Par ailleurs, les députés ont observé une minute de silence, en plénière, à la mémoire de la jeune femme.

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Écrit par Lepetitjournal Bucarest
Publié le 16 juillet 2024, mis à jour le 16 juillet 2024

La séance plénière a voté, en tant qu'organe décisionnel, le projet de loi pour le complément de l'art.1 de la loi sur la chasse et la protection du stock de chasse n°. 407/2006, ainsi que pour la modification et le complément de l'Ordonnance Gouvernementale d'Urgence no. 81/2021 concernant l'approbation des méthodes d'intervention immédiate pour prévenir et combattre les attaques d'ours bruns contre les personnes et leurs biens, ainsi que pour modifier et compléter certains actes normatifs, avec 214 voix pour, 7 contre et 23 abstentions et un député qui n'a pas voté .

Le projet prévoit, pour les années 2024 et 2025, l'abattage d'un nombre de 426 spécimens d'ours brun, ce qui représente le niveau de prévention au niveau national, et d'un nombre de 55 spécimens d'ours brun, ce qui représente le niveau d'intervention, à l'échelle nationale.

La répartition des spécimens d'ours brun prévue au paragraphe (1), qui représente le quota de prévention par région et fonds de chasse, pour l'année 2024, se fait en fonction du nombre d'attaques sur la population, respectivement en fonction du nombre et de la quantité de dommages matériels générés par les attaques d'ours bruns centralisés au niveau des autorités chargées de la chasse, selon l'annexe no. 5, et pour les années suivantes, il est approuvé par arrêté du chef de l'autorité publique centrale chargée de la chasse.

Les spécimens de l'espèce ours brun, qui représentent le quota de prévention au niveau national prévu à l'art. 31, paragraphe (1), peut être récolté jusqu'au 31 décembre 2024 par les chasseurs sous la coordination du personnel technique spécialisé employé par le gestionnaire, à travers les méthodes de chasse autorisées, comme prévu à l'art.1 lettre ad) de la loi sur la chasse et la protection du cheptel.

L'autorité centrale chargée de la chasse réalise une étude sur l'évolution de la population d'ours bruns en Roumanie au moins tous les 2 ans.

La Chambre des députés s'est réunie en session extraordinaire lundi, les députés étant appelés à modifier la législation sur la chasse concernant les méthodes d'« intervention immédiate » pour empêcher les attaques d'ours contre les personnes.

La convocation des députés en séance extraordinaire a été demandée par le Premier ministre Marcel Ciolacu, suite à la tragédie survenue la semaine dernière à Bucegi, lorsqu'une jeune fille de 19 ans est morte sur le trajet de randonnée Jepii Mici, après avoir été attaquée par un ours.

Marcel Ciolacu a toutefois tenu à préciser que l'amendement de la loi ne permettra pas de tirer sur les ours. « Il est évident que la vie humaine passe avant tout, mais nous ne serons pas libres d'abattre les ours sur le territoire de la Roumanie, comme nous le souhaitons et quand nous le souhaitons. Les zones à très haut risque seront abordées », a déclaré le Premier ministre.

 

Le sénateur de l'UDMR, Tanczos Barna, a déclaré lundi que la population d'ours bruns en Roumanie n'est pas en danger, et toutes les études montrent une augmentation constante de la population d'ours bruns, y compris celles des ONG. Selon l'initiateur du projet de loi sur les ours, une intervention préventive est nécessaire, comme cela se fait dans tous les pays européens.


"Je me suis appuyé sur cette étude scientifique commandée par le ministère de l'Environnement et qui visait à estimer la population d'ours bruns en Roumanie", a déclaré Tanczos Barna.
Il a souligné que le projet de loi prévoit un quota annuel d'intervention, pour gérer les problèmes dans les zones les plus touchées par les conflits humains-ours, précisant que l'annexe à l'initiative législative estime l'intervention en fonction de la gravité de chaque département et fonds de chasse. « L'intervention doit venir résoudre les problèmes là où ils se trouvent », a souligné le sénateur de l'UDMR.
Tanczos Barna a également déclaré que le projet propose la collecte d'échantillons génétiques, de chaque spécimen récolté, pour compléter la base de données, de sorte que dans cinq ou dix ans nous aurons la plus grande étude génétique de cette espèce au monde.
« Il n’existe aucun pays où plus de 10 000 ou 15 000 échantillons génétiques de cette espèce ont été collectés. (..) Nous disposerons également d'une base scientifique pour les interventions suivantes », a déclaré Tanczos Barna.

 

source : Romania Journal.ro

lepetitjournal.com bucarest
Publié le 16 juillet 2024, mis à jour le 16 juillet 2024

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