Lors du référendum organisé dimanche 26 septembre, 56,4 % des Berlinois se sont prononcés en faveur de l’expropriation des grands groupes immobiliers.
Dans la capitale allemande, les manifestations s’étaient multipliées contre l’augmentation du prix des loyers. À Berlin, près de 80 % des habitants sont locataires et ne peuvent soutenir une hausse des prix de loyers, libérés du plafonnement mis en place en 2020, car jugé inconstitutionnel.
À l’occasion des élections fédérales ce dimanche 26 septembre, les Berlinois ont été appelés aux urnes dans le cadre d’un référendum sur l’expropriation des sociétés immobilières propriétaires de plus de 3 000 appartements. 56,4 % des électeurs se sont prononcés en faveur de la mesure, un choc compte-tenu des derniers sondages qui donnaient le « Ja » dix points en dessous.
« Nous voulons chasser les spéculateurs et les requins de l'immobilier de cette ville » lance Rouzbeh Taheri, porte-parole de l'association « Deutschen Wohnen & Co Enteignung » à l'origine du mouvement. Le message est passé, mais le résultat n’a pas de valeur juridique. Il traduit cependant une volonté générale qui pourrait peser sur les décisions des nouveaux élus. Ainsi, plusieurs centaines de milliers d’appartements pourraient tomber dans le domaine public.
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