Édition internationale

ANGOLAGATE - Pasqua relaxé, une affaire de moins

Charles Pasqua, ancien ministre de l'Intérieur avait été condamné à un an de prison en première instance dans l'affaire de vente d'armes des années 1990. Il a finalement été relaxé

Charles Pasqua était poursuivi pour "trafic d'influence passif et recel d'abus de biens sociaux" dans une des parties de la grande affaire de l'Angolagate. Il avait été condamné à trois ans de réclusion dont une année ferme. Plus précisément il lui était reproché d'avoir monnayé son intervention pour que l'homme d'affaires franco-israélien Arcadi Gaydamak, l'un des principaux accusés de ce procès, reçoive une décoration officielle. Vendredi, il a été complètement lavé de ces accusations alors que le Parquet avait requis contre lui 3 ans de prison avec sursis et 150.000 euros.
L'ancien ministre s'est dit "soulagé". Pendant les deux semaines du jugement, il a clamé son innocence, affirmant qu'il avait décerné la médaille du mérite à Gaydamak pour une opération précise en 1995 en Bosnie.

Les affaires Pasqua
"Roi de la relaxe", Charles Pasqua a été acquitté l'an dernier par la Cour de justice de la République dans les dossiers du Casino d'Annemasse et du groupe GEC-Alsthom.
L'ancien ministre n'est pourtant pas toujours sorti souriant des tribunaux. En 2008, il est condamné à 18 mois de prison avec sursis pour financement illégal de sa campagne pour les Européennes de 1999. En 2010, il est condamné par la Cour de justice à un an de prison avec sursis pour complicité d'abus de biens sociaux et de recel dans une affaire de détournement de fonds de la société Sofremi (sous tutelle du ministère de l'Intérieur).
Il vient d'être renvoyé en correctionnelle à Versailles pour détournement de fonds publics dans l'affaire Hamon.

 

C.F (www.lepetitjournal.com) mardi 3 mai 2011

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