Aujourd'hui, l’Espagne compte 11 000 personnes infectés et 500 décés par le Coronavirus. Le Chef du gouvernement, Pedro Sanchez vient de nous dire que « nous allons vivre des jours durs et difficiles ». Aussi, pour se donner de l’espoir, de la force pour lutter contre cette pandémie mondiale, si nous ouvrions notre fenêtre, sortions sur notre balcon, dés ce soir, pour parler à nos voisins, chanter, applaudir nos services qui font face à l’urgence.
Au cours des deux dernières semaines, nous avons vu, ressenti et admiré toutes ces personnes, dont les Andalous font désormais partie, qui, confinées dans leurs maisons, ouvrent les portes de leurs balcons à la vie, à une nouvelle vie sociale que nous n'aurions jamais imaginé.
L'enfermement des citoyens, du fait de l'état d'alerte décrété par les gouvernements italien puis espagnol et maintenant français, du fait de l'épidémie de COVID-19, a réveillé ce merveilleux sentiment commun qui unit tous les citoyens.
Ouvrir le balcon et sortir, c'est briser la peur et la solitude, c'est se sentir libre dans le seul espace que nous pouvons partager et où nous pouvons vivre ensemble. Les espaces du quartier, des voisins qui applaudissent quotidiennement la valeur de toutes les personnes qui travaillent dans les hôpitaux, chantent joyeux anniversaire à un ami proche, offrent un concert de musique gratuit, une chanson pour transmettre courage et confiance, un endroit pour écouter un hymne.
Nos balcons sont devenus des espaces de liberté, des lieux qui exprime la solidarité; des lieux d'hommage social, culturel, festif - souvent improvisé - qui nous apprennent qu'être citoyen c'est partager notre foi en la vie, nos espoirs et notre reconnaissance bien au-dessus des rues et des places, des parcs et des promenades et, bien que ceux-ci soient vides, il y a des cœurs qui les regardent d’en haut !
Alors, à ce soir ?