Le prestigieux magazine National Geographic, suivi par des milliers de voyageurs, consacre un long reportage au Parc Naturel de Cabo de Gata-Nijar, situé dans la province d’Almeria,
Sous le titre «Almería, entre Níjar et Cabo de Gata», l’article rédigé par le photographe professionnel et écrivain de voyage,Kris Ubach, dans le numéro 251 du National Geographic, partage la couverture avec d'autres sujets tels que «Venise et les plus belles villes de Vénétie» ou «la vallée d'Aran, un micromonde dans les Pyrénées ».
Kris Ubach présente son reportage comme un voyage, rappelant la chronique d'un voyage signé par Juan Goytisolo en 1960, avec des photographies du réalisateur Vicente Aranda. Goytosolo et Aranda "ont dépeint une Almería triste, appauvrie et quelque peu hostile dont aujourd'hui - soixante ans plus tard - il reste très peu de cette période", dit l'auteur en introduction de son vaste travail.
La présence de Níjar et du Parc Naturel de Cabo de Gata-Níjar dans les médias spécialisés dans les voyages est une constante qui se répète avec une certaine régularité. La beauté naturelle et la grande luminosité d'Almería sont deux valeurs très appréciées par les professionnels de la photographie qui apportent une valeur ajoutée à leur travail sur cette province.
Le Parc naturel de Cabo de Gata-Níjar a été le premier espace maritime-terrestre protégé d'Andalousie. En raison des contrastes entre les environnements marins, côtiers et terrestres, les nombreuses espèces exclusives qu'il abrite et les caractéristiques de l'un des écosystèmes les plus arides d'Europe, cet espace a également été reconnu internationalement par l'UNESCO comme une “réserve de la biosphère” et un géoparc mondial.
Le Parc de Cabo de Gata-Níjar possède 50 kilomètres de côte et les falaises les mieux préservées de la côte méditerranéenne européenne. On y trouve des plages urbaines telles que San José et Aguamarga et de magnifiques plages naturelles telles que Mónsul et Los Genoveses.
Ce parc naturel a été autrefois habité. De nombreuses fermes abandonnées, des systèmes d'exploitation de l'eau et du vent comme les norias, les citernes et les moulins, tous reconnus comme “Bien d'Intérêt Culturel”, sont intégrés au paysage et témoignent d'une culture, aujourd'hui disparue, liée à l'usage traditionnel des ressources naturelles.
L'amélioration des infrastructures orientées vers un modèle de développement durable et la variété des activités existantes telles que, par exemple, la plongée, le cyclotourisme, les excursions maritimes ou les itinéraires équestres, font découvrir au visiteur la richesse de cet espace naturel.
Les amoureux de destinations uniques qui apprécient les rares endroits de la côte méditerranéenne encore à l'abri de l'urbanisme féroce et de la surpopulation touristique, pourront trouver sur cet article du magazine, un guide détaillé pour connaître l'essentiel du Parc et certains autres encore, à découvrir, et qui possèdent des détails magiques que les lieux vastes et oubliés gardent pour leurs visiteurs.
Dans son clip, Micien vous en montre quelques images prises lors d’un trek du 7 au 10 mai 2019 sur une portion d'environ 65 km du GR92 espagnol: