On le sait, il est plus compliqué de se faire prêter de l’argent par une banque française pour investir dans l’immobilier quand on réside à l’étranger. Voici nos conseils pour mettre toutes les chances de votre côté de trouver un crédit immobilier.
Choisir son statut fiscal
Ne pas être résident en France n'est pas rédhibitoire pour l’obtention d’un crédit, mais soyons clairs, cela rend la chose un peu plus difficile. Ce n’est pas tellement la présence physique qui compte mais le statut fiscal. De nombreuses banques refusent de prêter de l'argent à des personnes qui ne sont pas officiellement résidentes sur le territoire national (notamment toutes les banques en ligne). Quant à celles qui sont susceptibles de le faire, ce ne sera qu’au prix d'un taux légèrement plus élevé (mais qui restera dans bien des cas inférieurs aux taux en vigueur dans votre pays d'accueil, la France profitant de taux bancaires parmi les plus bas).
Il est préférable d'éviter - autant qu'il est possible - le contrat de travail de droit local, qui soumet l'employé au régime fiscal du pays d'expatriation. Il est proposé dans de nombreux cas d'expatriation, comme la mise à disposition internationale. Il sera d'autant plus facile pour un investisseur de trouver une banque pour le financer dans de bonnes conditions que l'on dispose d'un contrat de travail droit français (et robuste par sa durée). Néanmoins, l'obtention d'un crédit pour ces deux types de contrats est tout à fait possible.
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Faire appel à un courtier
Avez-vous pensé à vous rattacher aux services d'un intermédiaire pour être certain de mettre la main sur le crédit au meilleur taux ? Cela se fait beaucoup chez nos voisins Britanniques et se développe aujourd’hui rapidement en France. Dans la véritable jungle qu'est devenue le crédit immobilier ces dernières années, ce n'est pas toujours un mauvais calcul, loin de là. Même si cela représente une dépense supplémentaire, un courtier en crédit vous fera gagner un temps considérable puisqu'il saura vers qui se tourner, car comme nous l’avons vu toutes les banques ne prêtent pas aux expatriés.
Le courtier sera bien sûr aussi à même de négocier pour vous les conditions de votre prêt avec la banque (taux, durée et type de prêt). Or, là encore, nous l’avons vu, ces conditions peuvent être un peu plus drastiques pour les non-résidents, la banque compensant le risque lié à votre statut par un taux (très) légèrement moins favorable et en exigeant un premier apport supérieur (parfois jusqu’à 30 %, contre 10 % pour les résidents). Autant de points à négocier âprement. Facilement joignables en ligne, les agences de courtage rappellent le client potentiel dans les 24 ou les 48 heures suivant sa demande d’information. Leurs frais d'honoraires correspondent généralement à 1 % du montant du prêt, mais parfois ceux-ci se rémunèrent sur les commissions de banques partenaires.
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Choisir le bon moment
Outre le statut fiscal (évoqué plus haut), votre situation personnelle et personnelle est un critère déterminant pour le banquier. Pour lui, les maître-mots sont stabilité et visibilité. Plus il lui semble risqué de vous prêter de l'argent, plus le coût du prêt sera élevé. Votre situation professionnelle sera scrutée à la loupe (c’est-à-dire le salaire, le type de contrat, et les éventuelles dettes contractées ailleurs). Mais votre situation personnelle compte également et sera évaluée par le statut matrimonial et parental.