Les Zurichois aiment-ils la langue de Molière, sa culture et son pays ? lepetitjournal.com/zurich est parti à leur rencontre. Plusieurs personnes ont été interviewées. Parmi eux, certains apprécient la langue française. D’autres la trouvent belle, mais difficile à apprendre. Explications.
Toutes générations confondues et d’origine Zurichoise, Stéphanie, Basile, Ruth*, Monica, Martin, Heidi* et Julie* ont témoigné. Des questions tels que «aimez-vous la langue française ?», «qu’aimez-vous dans la culture française ?» ou «lorsque je vous dis France, quel mot vous vient à l’esprit ?», leur ont été posées. A l’’exception d’Heidi* et de Julie*, tout le monde s’est exprimé en français.
Stéphanie
«La langue de Molière est très belle. Beaucoup de mes amis ainsi que moi-même adorons le français. L’esprit philosophique des citoyens de la France me plait énormément. Ils aiment parler de politique ou d’art. J’adorent avoir des discussions avec ces derniers. Lorsque je pense à ce pays, l’image de Paris apparaît tout de suite dans mon esprit».
Basile
«Je ne peux pas parler pour tout le monde mais je connais beaucoup de gens qui aiment la langue française. Pour ma part, j’apprécie aussi ce langage. Ce qui me plait le plus en France, c’est l’apéro. Je pense directement à Paris lorsque j’imagine ce pays. La Suisse romande est aussi une région francophone que j’adore, particulièrement le Valais et la région de Lausanne».
Ruth*
«Je ne connais pas vraiment la culture française, mais j’aime beaucoup sa langue. Je connais bien la Suisse Romande que j’apprécie énormément. Je trouve que les gens de cette région sont beaucoup plus ouverts que les Suisses alémaniques».
Monica et Martin
«Nous aimons beaucoup cette langue. Mais nous préférons parler en anglais car c’est plus simple à apprendre. La grammaire est moins compliquée. Mais nous adorons la culture française, en particulier sa gastronomie. De plus, ce peuple est généralement beaucoup plus aimable que les Suisses allemands. Lorsque nous pensons à ce pays, des mots tels que savoir vivre, bonne gastronomie et mode nous viennent à l’esprit. Nous apprécions aussi les parties francophones de la Suisse, comme l’Arc-lémanique ou le Valais».
Heidi* et Julie*
«La langue de Molière est très jolie, mais compliquée à apprendre. C’est pour cela que nous ne sommes pas intéressées à parler français. Mise à part la gastronomie qui est excellente, nous ne connaissons pas grand-chose de sa culture. Quand nous pensons à la France, l’image de la Tour Eiffel et de Paris apparait dans nos esprits».
* Noms d’emprunts