La ville de Chennai est célèbre pour ses très grandes plages, dont la plus connue est Marina Beach. C’est d’ailleurs l’une des plus grandes plages urbaines au monde. Malheureusement la qualité de l’eau n’est vraiment pas au niveau…
C’est l’annonce qui fait un peu mal aux responsables du Tourisme à Chennai : pas de Pavillon Bleu cette année ! Si les plages de Chennai font rêver, il n’en est pas de même pour la mer qui les bordent. En effet, Selon l'étude zoologique de l'Indien Krishnamurthy Venkatraman, les plages de Chennai sont riches en bactéries coliformes (NDLR : ces bactéries n'entrainent en général aucune maladie, mais leur présence indique qu'une source d'approvisionnement en eau peut être contaminée par des micro-organismes plus nuisibles...). Le fleuve Cooum qui amène les eaux usées n'aide pas. Et l'Adyar, le fleuve qui traverse la ville, est également pollué. "Les plages de Chennai ne pourront jamais devenir bleues si ces problèmes fondamentaux ne sont pas résolus. » déclare t -il.
Pourtant, des fonds avaient été alloués pour les plages de Marine et Besant Nagar par les autorités. Les objectifs étaient l’embellissement et le développement d’infrastructures touristiques. Mais ces fonds n’ont à priori pas servi à réaliser des travaux d’améliorations majeurs, mais plutôt à essayer de réglementer les vendeurs sur le sable, en créant des places fixes mais pas les commodités qui vont avec…Un fonctionnaire du département du Tourisme (à la retraite) confirme : « Les plages n'ont jamais été incluses dans un programme de promotion touristique soutenu. Le département du tourisme a fait un peu de nettoyage des plages, a installé des stands de nourriture, a soutenu la construction de sentiers pour obtenir de la visibilité. Mais ces initiatives n'ont jamais été poursuivies".
Des travaux d’embellissement avaient été commencé sur la plage de Kovalam, mais le lockdown a tout stoppé. Aujourd’hui, tout recommence mais, au-delà de la création de douches et de toilettes, est-il prévu de s’occuper des eaux usées et dormantes (ndlr à Muthukadu) ? A suivre…
Source : Times of India