Les fêtes approchent, et avec elles le nombre de voyages en avion s’envole : on compte alors près de 13 000 vols programmés entre les fêtes en Andalousie. Ainsi, les aéroports de Malaga, Séville, Grenade-Jaén, Almería et Jerez prévoient entre le vendredi 19 décembre et le mercredi 7 janvier prochain un total de 12 823 vols, dont 9 338 (72,8 %) sont internationaux et 3 485 nationaux, selon l’agence AENA.


La saison des fêtes de fin d’année est sans surprise la période la plus chargée pour les aéroports andalous : ainsi, entre le 19 décembre et le 7 janvier, 12 823 vols sont programmés entre les 5 aéroports de la région : Malaga, Séville, Grenade-Jaén, Almeria et Jerez. 9338 d’entre eux sont des vols internationaux, selon des données fournies par Aena. L’aéroport de Malaga, le troisième plus important de la péninsule ibérique après Madrid et Barcelone, se place sans surprise en tête de ce classement, avec 8051 vols programmés.
Le volume de vols cette année dépasse largement celui de l’année passée, qui s’élevait déjà à 11326 : une augmentation donc de 13,2% (on notera cependant que la période des fêtes est cette année plus longue d’un jour qu’en 2024). Ce nombre tout à fait conséquents de vols permettra d’une part aux voyageurs de rentrer chez eux pour les fêtes, ainsi que d’amener les touristes ayant choisis l’Andalousie à bon port pour cette fin d’année.
Si ce nombre gigantesque de vols peut poser question quant à son impact environnemental, l’on devra également se rappeler que les actions des individus ne peuvent pas être tenues responsables de l’état actuel de notre planète. En effet, l’on pourra rappeler d’une part ce rapport de l’université d’Oxford mettant en avant que 57 firmes étaient responsables de 80% des émissions de CO2 et de gaz à effet de serre en 2024. D’autre part, comme nous l’apprenait cet article de Mark Kaufman il y a quelques années, le concept d’empreinte carbone, bien que la responsabilité des individus soit à prendre en compte, est né d’une pirouette de relations publiques de la compagnie British Petroleum cherchant à se dédouaner de ses propres émissions. Ainsi, si vous comptiez prendre l’avion autour des fêtes, ne vous flagellez pas sans relâche, sans oublier bien sûr l’importance d’avoir conscience de son impact écologique, et de la planète que vous laisserez aux prochaines générations.
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