Adieu les quatre roues ! Londres pourrait devenir la première ville sans voitures d'ici 2050. Selon un sondage, les vélos et vélos électriques pourraient bien remplacer les Fiat et autres Tesla. Pourtant, la transition vers une capitale sans voitures s'annonce complexe malgré les avantages environnementaux…
Mauvaise nouvelle pour tous ceux qui ont les poils qui s’hérissent dès qu’ils entendent le mot “piste cyclable". Si faire du vélo à Londres peut s'avérer aussi palpitant qu'un film d'action, il semblerait que la ville pourrait, ou du moins voudrait, vraiment laisser de côté les voitures pour les vélos.
Mais est-il vraiment plausible d’imaginer la capitale sans ses bolides ? D'après un sondage réalisé auprès de 2 000 Britanniques, la réponse est un surprenant oui, avec la perspective que la capitale britannique devienne entièrement car-free d'ici 2050.
Une enquête à long terme menée par Swapfiets
Lors d'une enquête nationale menée par Swapfiets, société d'abonnement de vélos, plus de la moitié des Britanniques interrogés ont laissé entendre que Londres deviendrait la première ville au monde à dire dieu aux voitures au cours des 27 prochaines années, pour faire place aux vélos et aux vélos électriques en tant que principaux modes de transport.
Selon les prédictions, quarante-six pour cent des personnes interrogées imaginent que les tramways seront le moyen de transport dominant en 2050, tandis qu'un quart penchent pour les trottinettes. Surprise ! Un petit dix pour cent se voit déjà survoler la ville sur des hoverboards, comme dans "Retour vers le futur 2".
Une initiative environnementale pour changer les mentalités
Swapfiets a fait appel à un artiste en intelligence artificielle pour esquisser une vision de Londres sans voitures. Et voilà ce qu’il en ressort :
D'après les recherches du groupe, si les vélos électriques prenaient la place des 2,6 millions de voitures immatriculées dans la capitale, cela permettrait d'éviter 1,5 million de tonnes de CO2 chaque année.
Soyons tout de même réalistes, rendre la capitale car-free d'ici 27 ans s'annonce plutôt corsé et ce, malgré les efforts de Sadiq Khan pour rendre Londres "zéro émission".
Il rencontre déjà de fortes résistances concernant l'extension de la zone à faibles émissions (ULEZ) et l'introduction des quartiers à faible trafic (LTN), alors supprimer toutes motorisation thermiques en un claquement de doigts ? Sûrement pas…
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