Patrick Bruel s’est rendu pour la première fois en Pologne, à Varsovie, dans le cadre du gala French Touch La Belle Vie, où il s’est produit sur scène. Rencontre avec un artiste engagé, sensible au monde et à ceux qui l’entourent, dont le 11e album prend à bras le corps des sujets de société et d’actualité comme l’exil, la drogue, l’écologie, l'individualisme, le repli sur soi. Il n’y a pas d’âge pour se casser la voix. On le fait juste de manière différente.
Teatr Wielki, Varsovie, à quelques heures du grand gala annuel French Touch La Belle Vie. Nous nous laissons guider par les rampes en cuivre qui serpentent le long des marches de marbres. Des éclats de voix pressées, stressées, chantées, la joyeuse cacophonie d’instruments qui s’accordent, un sèche-cheveux qui s’égosille, nous parviennent par vagues. Katia est là. « Je vais voir si Patrick est prêt ». Nous patientons dans un couloir enveloppé de velours, puis Katia nous annonce que « Patrick peut nous recevoir ». Nous suivons les notes qui proviennent de sa loge. Avenant, Patrick Bruel nous attend devant un piano, prêt à jouer Encore une fois - comme le titre de son dernier album, au jeu des questions. Auteur-compositeur, interprète, comédien, homme d'affaire, champion de poker, en cette fin d’après-midi d’automne, c’est l’artiste toujours autant engagé que nous rencontrons. Plus qu’une interview, notre échange prend la tournure d’une conversation… Prenez un siège et joignez-vous à nous.
Lepetitjournal.com : Bonjour Patrick Bruel. Je vous remercie d’avoir réussi à trouver du temps, juste avant les balances pour que nous puissions faire cette interview. Est-ce la première fois que vous venez en Pologne ?
Patrick Bruel : Bonjour, avec plaisir ! Oui, c'est la première fois que je viens en Pologne donc je ne connais pas vraiment le pays, cependant mon frère est en couple avec une Polonaise avec qui il a un petit garçon, donc j'entends souvent parler de la Pologne ainsi que parler en polonais de temps en temps également. Sinon je ne connais du pays que les quelques grandes lignes comme tout le monde, mais je suis très content en tout cas d'être là, de le découvrir et d'avoir pu au-delà des répétitions, passer un petit moment dans la capitale, d'être allé me promener dans la vieille ville de Varsovie, même si c’était sous la pluie.
Que souhaitez-vous transmettre au public polonais lors du Gala French Touch La Belle Vie ! qui est également retransmis sur plusieurs chaînes de télévision ?
Je souhaite transmettre un message d'ouverture, de partage. C’est un plaisir de venir ici, d’être accueilli et je veux proposer de faire connaître mon travail, ce que je suis, à travers mes chansons. Mais c’est aussi, une rencontre, car je vais chanter avec une excellente artiste polonaise, avec qui j'ai répété ce matin [26 octobre], Alicja Szemplińska. Elle a déjà un parcours, les gens la connaissent et elle pose sa voix sur une chanson qui a été, en France, assez emblématique J’te l’dis quand même… c'est vraiment joli nos deux voix qui fonctionnent bien ensemble.
Et à côté de ça je chante Qui a le droit accompagné des sœurs Camille et Julie Berthollet, virtuoses du violoncelle et violon, moi, je serai au piano ; je les ai connues il y a très très longtemps quand elles ont débuté. C’est vraiment bien de faire un pas vers la musique classique, ici dans l’une des capitales de la musique classique, justement. Et puis on m'a dit qu’en Pologne, on aimait bien Le café des délices, ainsi qu’une chanson qui s'appelle À la santé des gens que j'aime que j'avais sortie juste après la pandémie de COVID-19, car le mot « santé » était devenu si important…Dès que les cultures peuvent se rencontrer, se connaître, se mélanger, réaliser des choses ensemble, c'est toujours une chance et ce sont toujours des initiatives à saluer.
Comment s’est passée la rencontre avec la chanteuse polonaise Alicja Szemplińska ?
Je l'ai rencontrée lors d'un pot où étaient réunis les artistes du gala French Touch La belle Vie pour faire connaissance. Nous avons parlé un peu de la chanson, de ce qu'on allait faire ensemble. J'ai essayé de la détendre le plus possible et puis on avait rendez-vous ce matin, ici, pour répéter. Elle est arrivée un petit peu en retard parce qu'elle était vraiment très anxieuse de chanter en français, mais quand on a commencé à répéter, tout de suite elle a vraiment très bien posé une voix formidable.
Elle avait tellement travaillé que tout était absolument nickel et je lui ai dit : « j'ai chanté cette chanson très souvent avec beaucoup d'artistes, mais très peu ont travaillé autant que toi pour se préparer, vraiment ! »
Elle est charmante et a vraiment un potentiel, je pense que si elle a gagné trois grandes compétitions [NDLR : Hit, Hit, Hurra ! (2016), The Voice of Poland (2019) et Szansa na sukces. Eurovision 2020 (2020)], ça veut dire que les gens sont sensibles non seulement à sa voix, mais aussi à ce qu'elle dégage ; elle a quelque chose de très humain.
Les sœurs Camille et Julie Berthollet, qui vous accompagnent au violoncelle et au violon, vous disiez que vous les aviez déjà rencontrées ?
Oui, on se connaît depuis longtemps avec les sœurs Berthollet, donc ça, ce sont de jolies retrouvailles. Ce sont de grandes musiciennes et on partage la chanson Qui a le droit avec une partie pour violoncelle et violon qui a été écrite spécialement pour la circonstance ; moi je suis assez content d'accompagner deux musiciennes classiques au piano.
Charles Aznavour fait partie des chanteurs français préférés à l’étranger et plus particulièrement en Pologne. Vous avez chanté Ménilmontant avec lui sur votre album en hommage aux classiques de la chanson des années 1930 : Entre deux, racontez-nous cette expérience ?
Ah oui, on a beaucoup chanté avec Charles (rires) ! Nous étions très amis, on a fait beaucoup de duos, de participations, il est venu me faire des surprises sur scène, je lui en ai fait pendant ses récitals, il y a vraiment quelque chose entre nous, une vraie filiation… visiblement il m'aimait beaucoup.
Et puis un jour je lui ai annoncé par téléphone que je faisais un album en hommage aux années 30, et voilà ce qu’il m'a dit : « Oui je suis au courant. Trois choses : alors moi c'est Ménilmontant, c'est samedi, c'est 15 h » (rires). Puis le samedi il est arrivé à 15h00, pour repartir à 15h15… Il a chanté puis il a déclaré : « elle est bien on la garde » Et il est reparti !
C'est une belle chanson Ménilmontant, j'aurais pu la chanter pour le Gala French Touch, en hommage au patrimoine français… oui, ce sont des chansons extraordinaires.
Et comment vous est venue l’envie de créer cet album, Entre deux ?
Par amour des chansons en fait ! Je ne connaissais pas trop ce répertoire-là et j'avais vu Le Dernier métro, le film de François Truffaut en 1981 et au générique, Lucienne Delyle chante Les Amants de Saint-Jean. La chanson revient une ou deux fois dans le film… Je suis resté à la séance d'après pour le revoir, pour réécouter cette chanson, je l’ai immédiatement adorée. Et puis un jour, je me suis dis : « Tiens j'ai envie de l’enregistrer. »
Et partant d'une seule chanson, il y en a eu finalement dix ; puis de dix, il y en a eu vingt… c’est ainsi que l’album a vu le jour. Entre deux contient les plus belles chansons des années 30, avec de très beaux duos.
Sincèrement, cet album reste très important pour moi. Quant à la tournée, c’était un véritable spectacle, avec une mise en scène, les musiciens étaient déguisés, il y avait quelques figurants, des décors de cette époque.
Vous êtes également allé faire un tour, au cours de votre longue carrière du côté de l'œuvre de la chanteuse Barbara. Quel était votre lien avec cette artiste charismatique, militante, féministe ?
Barbara, je l’ai rencontrée artistiquement ou plutôt j’ai rencontré son travail quand j'avais 8 ans : ma mère me faisait écouter Barbara et j’ai été touché par ce qu’elle chantait… pourquoi ? Est-ce qu’en filigrane c’est venu chercher peut-être une blessure que j’avais en moi ? Je ne sais pas…
Durant toute mon adolescence, puis ensuite, à l'âge adulte, à chaque fois, les chansons de Barbara sont venues répondre, à travers ses musiques, ses textes, à des moments que je ne savais pas définir, mais que l’on comprendra une fois qu'elle aura disparu…
Je pense à ce drame personnel qui a provoqué l’écriture de chansons majeures, mais que moi, je n'ai pas vécu… Pourquoi ces chansons venaient-elles tellement me chercher ?
Vous pensez à ses chansons comme Il pleut sur Nantes, L’aigle noir… ?
Nantes, L'aigle noir, Mon enfance, Au cœur de la nuit, ces chansons évoquent à la fois l'inceste et la douleur de cette femme, mais aussi la magistralité de ses textes, de son travail, de ses prestations sur scène. [NDLR la chanteuse Barbara a été violée par son père, de 10 ans et demi jusqu’à ces 19 ans, âge auquel elle s’enfuit de chez ses parents]. Très tôt il y a eu comme une force d’identification. Tout d’abord, j'ai eu la chance de la voir sur scène. Puis j'ai eu la chance de la rencontrer, 7 ans avant qu'elle ne s'en aille. Elle m'a fait l'immense honneur et le plaisir de me recevoir, puis nous avons échangé par fax, elle me donnait des conseils… c’était une jolie présence.
Elle m’a écrit ce message dans lequel elle finit par « Très souvent je pense à vous », c’est la raison pour laquelle j'ai appelé l'album Très souvent je pense à vous, sorti en 2015, c'était une phrase d'elle !
Qu’une icône comme Barbara pense à vous, c’est un sacré cadeau...
Oui, c’est vrai… j’ai encore le fax où elle a écrit ces mots, à la fin.
C'était joli, elle m'appelait à n'importe quelle heure en disant : « est-ce que vous allez bien ? ». Moi je répondais : « Oui ». Elle rajoutait : « C’est tout ce que je voulais savoir. Allez, je vous embrasse. ». Elle est partie en 1997, elle venait d'avoir 60 ans.
A la fin de sa vie, Barbara faisait beaucoup de tricot, des kilomètres d’écharpes pour son entourage et ses fans…
Oui elle tricotait pour tout le monde ainsi que des associations, et puis elle passait des heures au téléphone à répondre à ses fans qui l’appelaient ou aux personnes qui lui écrivaient. Elle avait un contact incroyable avec les autres. C’est une immense artiste qui était dans la famille de ceux avec lesquels j'ai grandi. Je pense à Brel, Brassens, Ferré, Reggiani.
Quelle est l'influence de tous ces artistes que vous venez de citer, par exemple, sur votre 11e et dernier album Encore une fois ?
Mon dernier album c'est quand même un mix de choses assez modernes, une touche de pop électro un peu rock, un peu hip-hop, avec des choses plus traditionnelles : des piano-voix ou des guitares-voix.
Le point commun, je dirais, c'est d'aborder des sujets sociétaux importants, qui font résonance, qui font sens, qui peuvent faire réfléchir, mais en même temps, ça reste de la musique, du divertissement, avec de la légèreté, l’envie de partager sur scène des moments un peu plus fun.
La chanson pour moi, c’est un bon mode d'expression, une bonne manière de sortir des choses qui sont un peu enfouies.
Pourquoi avoir choisi ce titre Encore une fois, pour ce 11e album, sorti il y a tout juste un an, et aujourd’hui disque d’or ?
Tout simplement parce qu’il y a une chanson qui s’appelle Encore une fois dans l'album et je trouvais qu'Encore une fois, c'était pas mal, mais il aurait pu s'appeler On en parle, également, logiquement ça aurait été beaucoup plus fort.
Je pense rétrospectivement qu'On en parle aurait été le titre idéal : c'est toujours après, lorsqu’on fait le point, qu’on se dit : « bah tiens j'aurais dû faire ci, j'aurais dû faire ça… j'aurais dû… ».
Comme on ne peut pas vivre dans le conditionnel, on a fait une réédition de cet album qui est sorti le 17 novembre 2023, qui s'appelle Une fois encore et dans laquelle j’ai ajouté quatre nouveaux titres, avec des contenus assez sympas.
En fait, c'est un album qui traite beaucoup de sujets de société : de l’exil, de la drogue, d'écologie, de prise de conscience, de l'individualisme, du repli sur soi.
La chanson Pouce, parle beaucoup de notre époque
Pouce parle de la vitesse à laquelle vont les choses, tout va vite, beaucoup trop vite. Aujourd'hui, nous vivons dans une société où tout s’accélère : on n’a plus le temps de réfléchir, on ne prend plus le temps de raisonner ni de vérifier.
Et combien de fake news sont balancées, combien d'informations sont prises à la lettre, alors qu'elles n’ont même pas été croisées… Elles sont reliées par d’immenses médias qui s'excusent deux jours plus tard, une fois que le mal est fait, une fois que ça a traversé la planète !
Je pense que les réseaux sociaux sont d’une violence irréversible et qu’il faut en appeler à la vigilance des utilisateurs, car cette course à l'information, aux scoops, à la punchline, ça peut avoir des conséquences dramatiques !
Vous préférez vous exprimer à travers vos chansons que sur les réseaux : J’avance, ce titre a des paroles très fortes : « J'ai cru trouver la méthode À chaque époque
J'ai fait valser des codes J'ai glissé sur les modes » (…) « tant de haine pour un rien »…
C'est l’artiste Hoshi qui a initié cette chanson, moi j'ai uniquement composé le refrain, j’ai fait le « J’avance ». Elle, elle travaillait sur une autre partie du texte, mais vraiment le « J'avance » c'était important. Par contre, toute cette idée, toute cette démarche, c'est elle qui me l’a insufflée. Je trouve ça vraiment formidable d'avoir fait ce titre avec cette jeune femme absolument formidable !
S’il y avait une seule chanson de cet album que vous souhaiteriez faire écouter à votre public polonais, et plus largement à ceux qui ne vous connaissent pas encore, ce serait laquelle ?
En fait ça dépend des périodes, des moments… Dans cet album il y a des chansons tellement fortes, tellement de dossiers différents, tellement de sujets traités. En ce moment je pense qu’On en parle, c’est la chanson qui revêt une forme d'urgence.
On se voile un peu trop la face : nous avons mis beaucoup trop de choses sous le tapis en pensant que ça allait être oublié. Cette chanson traite de nombreux sujets en même temps, mais au centre, c’est bien la crise générée par trop d’individualisme qu'on traverse et ce repli sur soi, qui domine.
Les gens ont peur, cette peur est un magnifique terreau pour faire émerger des personnalités surfant sur nos craintes avec des discours populistes. Je ne dis pas que le monde a été mieux avant, je ne suis pas passéiste, mais en tout cas une chose est sûre, c'est qu’en ce moment il y a urgence à se reprendre et à reposer des repères parce qu’on est vraiment en train de se perdre.
Quand on se penche sur votre parcours, vous êtes auteur-compositeur, interprète, comédien, homme d'affaire, champion de poker et aujourd’hui à la tête d’une plantation d’oliviers et de vignes. Même si la France est marquée par un véritable esprit d’entreprise, n’a-t-on pas, dans l’Hexagone, tendance à vouloir enfermer les gens dans des boîtes ? En vivant à l’étranger, on peut découvrir une plus grande liberté d’action…
C’est qu’il y a un esprit un peu différent en effet en France, moi je vis un tiers du temps aux États-Unis, je vois donc une différence notoire dans le rapport au succès. En France, on a tendance parfois, à s'excuser de réussir, alors qu’aux États-Unis, les gens sont contents pour vous. Là-bas, on associe toujours le succès au travail, donc ils n’applaudissent pas forcément le succès en soi, mais le sens de l’effort, la « success story ».
En France, on ne vous jette pas non plus des pierres, mais c'est vrai qu’il y a toujours un côté un peu suspect dans le fait d’avoir réussi. Peut-être que de l’extérieur, je peux donner l’image du mec qui réussit tout ce qu'il touche, mais en réalité, ce n'est pas tout à fait le cas.
Vous avez acheté un domaine en Provence où vous avez des vignes et des oliviers : Le domaine de Leos, qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans cette aventure ?
Tout d’abord, mon amour de la Provence et puis ensuite, j’y ai cette maison qui a un très grand terrain sur lequel il y avait seulement quelques oliviers et de fil en aiguille j'en ai planté encore, encore, encore et puis un jour on s’est dit « Tiens pourquoi on ne ferait pas une bouteille d’huile d’olive pour nous ? » On l’a faite, les gens à qui on la faisait goûter l’ont trouvée pas mal voire mieux que ça, donc nous nous sommes mis au travail… vraiment au travail… donc avec beaucoup de travail et de nombreux oliviers plus tard, Le Domaine de Leos produit aujourd’hui une huile d'olive de compétition, qui en 7 ans a gagné 64 médailles dont 26 médailles d'or dans des concours dans le monde entier.
Nous avons une très bonne équipe avec un terroir exceptionnel, nous produisons également du vin : un rosé qui s'appelle le rosé de Leos - Léon et Oscar sont les deux prénoms de mes enfants.
Nous avons encore plein d’autres projets agricoles, c'est très agréable d'être là, les pieds dans la terre et la main dans les vignes et les oliviers.
Son 11e album studio Encore une fois, disque d'or est sorti le 18 novembre 2022, chez Sony Music.
La réédition de l’album Encore une fois, intitulée Une fois encore est sortie le 17 novembre 2023.
Patrick Bruel revient avec 4 nouveaux titres Origami avec Ycare, J’l’ai pas fait, Avec des si et Tu m’oublieras, reprise de la chanson de Régine.
Entre tempo pop et électro, une guitare qui ne le quitte pas et des piano-voix bouleversants, c’est avant tout au rythme de ses textes que Patrick Bruel nous fait voyager dans un opus qui marque définitivement tout le talent de l’auteur, compositeur et interprète.
Ses textes se bousculent entre actualité, retour sur sa carrière, engagement, et amour pour ses proches, sans jamais perdre de son identité artistique.
11 albums, c’est plus qu’une carrière réussie, c’est un gage de qualité et de capacité de renouvellement et d’innovation. Incontournable de la chanson française, Patrick Bruel nous rappelle dans cet album toutes les raisons pour lesquelles on l’aime, au travers de ces balades Aux souvenirs que nous sommes qui brise le cœur d’adieux déchirants, ou de morceaux joyeux et dansants, à l’image de Danse pour moi. Si ce 11e album est un concentré de tout ce que l’artiste fait de mieux, il est aussi la preuve que Bruel est un homme qui avance avec son temps, par des chansons au rythme electro-pop comme J’avance ou Avec des si.
Toujours très engagé, Patrick Bruel nous offre des textes émouvants, à l’image de L’instit, de On en parle plus que jamais au cœur de l’actualité.
Romantique, aimant et fort d’une maturité, l’album est à l’image de son artiste, qui, aujourd’hui plus que jamais, nous montre que la musique est un outil plus que puissant pour faire passer des messages et raconter son histoire.
Retrouvez Une fois encore de Patrick Bruel sur le site officiel.
Margot Calisti