Chaque jour, plus de dix francophones achètent une maison en Espagne. La région de Valence offre de nombreuses opportunités à des prix défiant parfois toute concurrence. Que faut-il savoir ? S’agit-il vraiment de bonnes affaires ? J’achète en Espagne vous fait part de son expérience de chasseur immobilier.
Au fur et à mesure de vos recherches sur les portails immobiliers, vous aurez peut-être déjà vu apparaître le terme de « Chalet ». Détrompez-vous, il ne s’agit pas d’une construction savoyarde, mais d’un synonyme de maison, villa, en Espagnol.
Pourquoi des prix si bas ?
Il n’y a pas de secret, quand un prix est bas, il y a une raison. Voici quelques possibilités :
- La construction n’a pas encore été légalisée. Autrement dit, la maison (souvent bâtie entre entre les années 70 et 80) n’a jamais été signalée en tant que telle auprès de la mairie. Le certificat d’enregistrement ne fait apparaître qu’un simple terrain. Le «Chalet » est bel et bien existant mais devra faire l’objet- préalablement à la vente - d’une inscription au cadastre avec une « Declaración de Obra Nueva ».
- Beaucoup de maisons construites sur des terrains dits « rustiques », sont alimentés en électricité par des panneaux solaires ou générateur électrique, et des camions citernes approvisionnent des réserves d’eau elles-mêmes raccordées à des pompes de relevage. Il peut aussi s’agir d’eau de pluie. Cela peut-être suffisant pour passer quelques vacances, attention notamment à bien vérifier cet aspect avant de vous y installer à l’année.
- Attention aux accès. On a pré-visité certaines maisons pour lesquels c’est un vrai 4x4 qu’il aurait fallu pour accéder sereinement : 5 km de chemin de terre (imaginez l’état du changement lors de la fameuse « gota fría », période de fortes pluies à Valencia), et à 12km du premier bourg habité. Et sans parler du risque augmenté de cambriolages.
Comment s’y retrouver ?
Jean-François, agent immobilier indépendant rattaché au groupe J'achète en Espagne, a déjà aidé de nombreux francophones dans leurs achats de maison en Espagne. Les prix sont très variables, et il ne faut surtout pas voir les constructions espagnoles comme étant low-cost, certains biens avoisinant parfois le million d’euros.
Lui même propriétaire d’une maison de campagne dans la région de Lliria, il sait que rechercher une résidence de vacances en Espagne depuis l’étranger peut parfois être la croix et la bannière : agences non francophones, adresses imprécises, vices cachés, dettes en cours etc… Son premier conseil est de se faire accompagner par un professionnel francophone, son deuxième est de se lancer, se rendre sur le terrain et comprendre la réalité du marché, comme ce témoignage touchant d’un de ses clients lui disant après une vente : « Sans toi mon projet d’acheter en Espagne serait resté de l’ordre du projet. Merci de m’avoir fortement aidé à aboutir ».